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    Pacifique
  • AFP | Crée le 12.07.2018 à 04h25 | Mis à jour le 12.07.2018 à 10h44
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    Le moustique Aedes aegypti a pratiquement été éradiqué à Innisfail, dans le Queensland.Photo CSIRO/AFP
    Australie. Plus de 80 % d’une colonie de moustiques répandant la dengue ont été anéantis dans une ville du Queensland lors d’un test prometteur pour combattre cette infection virale.

    La technique pourrait sauver de nombreuses vies dans le monde, et notamment dans le Pacifique.

    Des chercheurs du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), organisme public australien de recherche scientifique, ont reproduit des millions de moustiques mâles Aedes aegypti non piqueurs, dans le cadre d’un projet financé par Alphabet, la maison-mère de Google.

    Les insectes étaient infectés par la bactérie Wolbachia, qui les rend stériles. Ils ont ensuite été relâchés à Innisfail, une ville de l’Etat régional du Queensland (nord-est). Pendant plus de trois mois, ils ont fécondé des femelles qui ont pondu des œufs qui n’ont pas éclos, entraînant une chute vertigineuse de leur population.

    Le moustique Aedes aegypti, l’un des plus dangereux au monde, est le vecteur principal de la dengue, du virus Zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. Il est responsable de l’infection de millions de personnes chaque année à travers le monde. C’est pourquoi ce test scientifique constitue une avancée majeure, a indiqué Kyran Stauton, de l’Université australienne James Cook.

    Des millions de personnes

    « Nous avons beaucoup appris en participant à ce premier essai tropical et nous sommes enthousiastes à l’idée de voir cette approche appliquée dans d’autres régions où l’Aedes aegypti est une menace pour la vie et la santé », a-t-il dit.

    Cette technique de stérilisation d’insectes a déjà été effectuée par le passé. Elle est utilisée en France, notamment dans les vignes en Champagne.

    Mais ici, le défi de la faire réussir était d’arriver à produire suffisamment de moustiques, d’identifier les mâles, de retirer les femelles piqueuses et ensuite de les relâcher en nombre suffisamment important pour anéantir une population.

    « Nous sommes très heureux de voir une importante suppression de ces dangereux moustiques femelles piqueuses Aedes aegypti », a déclaré Nigel Snoad, de la société de sciences de la vie Verify (Alphabet), qui a financé le projet.

    Le plan Orsec 4 à La Réunion

    Le préfet de La Réunion a déclenché mardi le niveau 4 du dispositif contre la dengue, qui prévoit un renforcement de la mobilisation et de la prévention contre le moustique. Depuis le début de l’année, 5 970 cas de dengue confirmés biologiquement ont été recensés. 124 malades ont dû être hospitalisés. Ces chiffres seraient en deçà de la réalité selon les médecins qui auraient reçu en consultation plus de 18 000 patients présentant les symptômes.

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