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    Pacifique
  • Anthony Tejero avec AFP | Crée le 10.10.2025 à 10h38 | Mis à jour le 10.10.2025 à 10h38
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    Selon Surangel Whipps Jr, cette interview sous l’océan est une première mondiale. Capture d'écran / Facebook Office of the President, Republic of Palau.
    Le président des Palaos, archipel de Micronésie menacé par la montée des eaux, a donné une interview en direct sous l’océan pour alerter sur le changement climatique et sensibiliser à la protection des fonds marins. Un nouveau coup de communication et le signe d’une stratégie dont s’emparent de plus en plus les petites nations insulaires, premières exposées à ces menaces.

    Dans le but de sensibiliser le public à l’importance de la protection des océans, Surangel Whipps Jr. a été interviewé, le 5 octobre, sur la chaîne YouTube "L’Économie Bleue", par la nageuse olympique et militante écologiste estonienne Merle Liivand en combinaison de sirène. Son cabinet affirme qu’il s’agit de "la toute première conversation sous-marine en direct avec un chef d’État". L’entretien a été rendu possible grâce à une technologie appelée "LiFi Talking Mask", qui utilise la lumière pour transmettre le son sous l’eau, promue par l’entrepreneur belge Gunter Pauli.

    Les Palaos sont une nation d’environ 340 îles pour quelque 17 600 citoyens. L’archipel, situé à l’est des Philippines, est extrêmement vulnérable à la montée des eaux. Surangel Whipps Jr a alerté sur le fait que certains atolls de son pays pourraient disparaître dans les années à venir.

    En mars, le président des îles Palaos s’était déjà fait remarquer en interpellant Donald Trump, climatosceptique, pour qu’il vienne plonger avec lui, afin de comprendre la "mort lente" causée par le changement climatique sur les écosystèmes marins.

    La stratégie de communication des nations insulaires

    En 2009, le président des Maldives de l’époque, Mohamed Nasheed, avait fait sensation en organisant une réunion de son cabinet sous l’eau avec des fonctionnaires en combinaison de plongée. En 2019, l’ancien président des Seychelles, Danny Faure, avait quant à lui donné une interview depuis un submersible dans l’océan Indien.

    Simon Kofe, ministre des Affaires étrangères des Tuvalu, avait, lui, enregistré son intervention pour le sommet sur le climat (Cop 26) avec de l’eau jusqu’aux genoux, en 2021. Là encore, cette opération de communication visait à interpeller les dirigeants mondiaux sur les conséquences concrètes des changements climatiques et de leur inaction pour les nations insulaires, premières exposées à ce phénomène.

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