- A.F.P | Crée le 03.10.2025 à 17h05 | Mis à jour le 03.10.2025 à 19h07ImprimerCette photo, prise le 9 décembre 2019, montre un panache de cendres s’élevant lors de l’éruption du volcan White Island au large de Whakatane. Photo : AFP / HANDOUTLes survivants et familles des victimes d’une éruption volcanique géante sur White Island, une île du nord de la Nouvelle-Zélande, en 2019, sont entendus, à partir de ce vendredi 3 octobre, lors d’une enquête qui débute pour déterminer les circonstances du drame.
Environ 47 personnes se trouvaient sur White Island, connue également sous le nom Maori de Whakaari, lorsqu’une colonne de cendres brûlantes et de vapeur s’est échappée d’une bouche volcanique en décembre 2019.
Vingt-deux personnes sont mortes et presque tous les survivants ont subi de terribles brûlures. Depuis, aucun bateau ou avion n’a eu le droit de se poser sur l’île.
L’éruption "a laissé un sillage de destruction et de traumatisme qui a largement dépassé les limites géographiques de Whakaari", a affirmé l’agent de police Leanne Fairbairn dans une déclaration au nom des familles endeuillées et des survivants.
"Beaucoup décrivent leur vie comme 'avant l’éruption' et 'après l’éruption'. L’impact et les effets se feront toujours sentir," a-t-elle déclaré.
Six semaines d’enquêtes
Six ans après le drame, une enquête cherche à évaluer la réponse d’urgence ainsi que les mesures de sécurité réglementaires des visites sur cette île inhabitée.
L’enquête s’est ouverte dans la petite ville côtière de Whakatane, où sont basés les secours qui sont intervenus lors de la catastrophe. Depuis la côte, on aperçoit Whakaari, 50 km au loin.
Follow the days and minutes leading to the 2019 White Island volcanic eruption, which killed 22 people and left 26 more with life-changing injuries.
Stream #countdowntodisaster The Eruption of White Island on #curiositystream#volcaniceruption #whiteisland #naturaldisaster pic.twitter.com/FqwcXRK3rn
— Curiosity Stream (@CuriosityStream) December 12, 2024
Les survivants "ne peuvent plus vivre des vies calmes et paisibles", a souligné Leanne Fairbairn. "À la place, ils ont soudainement été au centre de l’intérêt des médias internationaux".
De nombreuses familles touchées "ne seront jamais de nouveau réunies", a-t-elle ajouté. "Tout ce qu’elles demandent, c’est que cela n’arrive à personne d’autre."
Une ordonnance de non-publication d’un juge empêche de nommer les victimes et leurs familles. L’enquête doit durer six semaines.
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