- AFP | Crée le 23.02.2025 à 08h04 | Mis à jour le 23.02.2025 à 08h04ImprimerCette photo prise le 11 février 2025 et publiée par les forces de défense australiennes le 21 février montre la frégate Hengyang de classe Jiangkai de l'Armée populaire de libération et de la marine (APL-N) naviguant dans un lieu non divulgué. AFPLa marine de Nouvelle-Zélande a détecté samedi des tirs à munitions réelles de la part d’un navire chinois, qui avait auparavant émis un avertissement, lors de manœuvres dans les eaux internationales au large des côtes néo-zélandaises, a indiqué Wellington.
L’équipage d’une frégate néo-zélandaise "a observé des tirs à munitions réelles tirés depuis le canon principal du Zunyi, comme on peut s’y attendre au cours d’un tel exercice", a expliqué dans un communiqué le bureau de la ministre de la Défense, Judith Collins, faisant référence à un croiseur de l’armée chinoise.
Cette dernière mène des manœuvres navales dans les eaux internationales entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour la deuxième journée consécutive, forçant les autorités des deux pays à s’adapter notamment pour mettre en garde les compagnies aériennes.
Canberra et Wellington surveillent trois vaisseaux chinois, une frégate, un croiseur et un pétrolier ravitailleur, depuis leur détection dans les eaux internationales de la zone mi-février.
"Conforme au droit international", selon Pékin
Au moment des tirs de samedi, ils évoluaient en mer de Tasmanie, selon le bureau de Judith Collins.
"Comme hier, la Chine a communiqué par canaux radios son intention d’effectuer des tirs à munitions réelles", a-t-il ajouté.
"La Défense travaille de concert avec l’Autorité de l’aviation civile néo-zélandaise pour s’assurer que tous les aéronefs sont avertis. La sécurité de tous, des aéronefs et des bateaux dans la zone, reste notre préoccupation première", de même source.
De son côté, le ministre de la Défense australien, Richard Marles, a dit n’avoir toujours pas reçu samedi de "réponse satisfaisante" de Pékin concernant la raison de ses manœuvres navales.
"Ce qui s’est passé hier, c’est que l’avertissement a été donné très tard", a-t-il relevé sur la chaîne publique ABC, après avoir évoqué la veille une situation "déconcertante" ayant forcé des avions à dérouter.
L’usage est d’émettre un avertissement douze à vingt-quatre heures avant tout entraînement impliquant des tirs à munitions réelles.
Vendredi soir, l’armée australienne avait expliqué dans un communiqué qu'"aucun tir d’arme" n’avait été détecté au premier jour de ces exercices.
La Chine avait assuré, pour sa part, mener des manœuvres légitimes en toute sécurité, sans dire si des munitions réelles avaient été utilisées.
"L’exercice est mené du début à la fin de manière sûre et professionnelle, il est conforme au droit international et aux pratiques internationales", avait certifié vendredi Guo Jiakun, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois.
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