- AFP | Crée le 29.04.2025 à 13h22 | Mis à jour le 29.04.2025 à 13h22ImprimerVol d'Electron en 2018, un microlanceur conçu pour placer en orbite de petits satellites et développé par la société Rocket Lab en Nouvelle-Zélande. Photo Kieran Fanning / AFPLa Nouvelle-Zélande a annoncé, lundi 28 avril, la mise en place de nouvelles mesures, dans les mois à venir, contre les "entités étrangères" qui tenteraient de traquer des activités spatiales et satellitaires depuis son territoire.
Aotearoa s’inquiète de l’installation d’infrastructures spatiales sur son territoire. Dans un communiqué, la ministre en charge du secteur, Judith Collins, a déclaré que le pays prenait "des mesures pour soutenir l’intérêt de la Nouvelle-Zélande pour une utilisation sûre, sécurisée et responsable de l’espace, et mettre fin à toute tentative d’entités étrangères ne partageant pas nos valeurs ou nos intérêts".
Les services de renseignement néo-zélandais ont révélé l’année dernière que des entités étrangères avaient cherché à établir dans le pays des infrastructures spatiales censées être destinées à la recherche civile. Mais dans chaque cas, elles avaient "délibérément caché" leurs pleines capacités, ce qui aurait pu contribuer à des activités militaires étrangères, a déclaré le service de renseignement de sécurité néo-zélandais.
Selon Judith Collins, la Nouvelle-Zélande est "un excellent emplacement pour les infrastructures au sol et un environnement idéal pour l’étalonnage et la validation des données d’observation de la Terre", affirme la ministre dans son communiqué.
Des réglementations pour lutter contre les "interférences étrangères"
Ainsi, de nouvelles réglementations devraient entrer en vigueur en juillet, afin de lutter et mettre fin aux "interférences étrangères", avec les infrastructures permettant de suivre et de contrôler les engins spatiaux, de surveiller l’espace et de transférer des données vers et depuis les engins spatiaux, précise Judith Collins.
Des amendes pourraient être mises en place, allant de 50 000 dollars néo-zélandais (3,1 millions de francs) accompagnés d’une peine maximale d’un an de prison pour les personnes physiques, jusqu’à 250 000 dollars (15,5 millions de francs) pour les personnes morales.
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