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  • A.T. | Crée le 17.05.2025 à 16h52 | Mis à jour le 17.05.2025 à 16h52
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    Les autonomistes du Tapura part au Timor oriental, pour participer au séminaire du Comité des 24, pour contrer le discours du Tavini indépendantiste. Photo Radio 1
    Le président de l'Assemblée de la Polynésie française, Antony Géros, sera au Timor oriental du 21 au 23 mai pour plaider la cause indépendantiste devant le Comité spécial de décolonisation de l'ONU, mais une délégation de l'opposition autonomiste fera aussi le déplacement.

    Les indépendantistes polynésiens, au pouvoir depuis 2023, étaient parvenus à faire réinscrire en 2013 leur collectivité sur la liste onusienne des Territoires non-autonomes à décoloniser. Ils souhaitent engager des discussions avec la France sur cette décolonisation pour aboutir à un référendum d'autodétermination. La France, elle, n'a jamais voulu s'engager dans ce processus sous l'égide des Nations unies.

    Pour la première fois, les autonomistes polynésiens - favorables au maintien de leur collectivité au sein de la République française - envoient leur propre délégation s'exprimer devant un séminaire régional du Comité de décolonisation, à Dili, capitale du Timor oriental, pour défendre leur large autonomie.

    "On a les pleins pouvoirs en matière de fiscalité, d'emplois, de logement, a déclaré le député autonomiste Moerani Frébault, l'un des trois élus à se rendre sur place. L'ensemble de nos élus sont des Polynésiens, l'ensemble de nos chefs de service sont des Polynésiens : on n'est absolument pas sous le joug de la République française, comme le présentent les indépendantistes."

    "C'est à cause de l'Etat si nous n'avançons pas", estime au contraire le président de l'assemblée de la Polynésie française, l'indépendantiste Antony Géros. Pour son directeur de cabinet, l'ex-sénateur Richard Tuheiava, qui sera aussi du voyage, "l'objectif est d'ouvrir le dialogue de décolonisation".

    Manuel Valls attendu à Tahiti

    Il compte aussi évoquer la "balance financière de la Polynésie", car il estime que la France rappelle régulièrement les dotations à sa collectivité d'Outre-mer, mais mentionne peu ses ressources.

    La représentante autonomiste à l'Assemblée locale Tepuaraurii Teriitahi ira aussi à Dili. Elle rappelle que si les indépendantistes sont au pouvoir en Polynésie, c'est à cause des divisions des partis autonomistes : "la majorité des Polynésiens n'est pas indépendantiste, donc ce que nous voulons contrer, c'est ce discours qui laisse croire à qui veut l'entendre que l'ensemble des Polynésiens partage cette aspiration d'aller vers l'indépendance".

    Le ministre des Outre-mer Manuel Valls est attendu début juillet à Tahiti et l'avenir statutaire de la Polynésie sera évoqué, même si la question se pose de manière moins aiguë qu'en Nouvelle-Calédonie.

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