- | Crée le 27.08.2025 à 10h14 | Mis à jour le 27.08.2025 à 10h14ImprimerDix personnes ont été fouettées mardi 26 août dans un parc de la capitale provinciale Banda Aceh pour divers crimes présumés. Photo AFP / Chaideer MahyuddinDeux hommes ont été fouettés en public à 76 reprises chacun mardi 26 août, dans la province conservatrice d’Aceh, en Indonésie, jugés coupables d’avoir eu des relations homosexuelles par un tribunal appliquant la loi islamique stricte.
Les relations homosexuelles sont interdites à Aceh, région située au nord-ouest de Sumatra, qui applique une version stricte de la charia, la loi islamique, mais elles ne sont pas illégales ailleurs dans le pays à majorité musulmane le plus peuplé au monde. Les deux hommes faisaient partie d’un groupe de dix personnes qui ont été fouettées mardi 26 août dans un parc de la capitale provinciale Banda Aceh pour divers crimes présumés.
Les deux hommes ont été flagellés séparément avec un bâton en rotin en présence d’une petite foule. Leur peine initiale de 80 coups de fouet chacun a été réduite de quatre coups pour les quatre mois qu’ils ont passés en détention.
Signalement d’un passant
En avril, la police locale chargée de l’application de la charia les avait surpris ensemble dans des toilettes publiques situées dans le même parc où s’est déroulée la flagellation, a déclaré Roslina A. Djalil, responsable au sein de la police chargée de l’application de la charia à Banda Aceh. Un passant "a vu des personnes suspectes et l’a signalé", selon Roslina A. Djalil. Amnesty International a condamné cette sanction. "La criminalisation des relations homosexuelles… n’a pas sa place dans une société juste et humaine", a déclaré mardi Montse Ferrer, directrice régionale de recherche d’Amnesty International, dans un communiqué.
Trois femmes et cinq hommes ont également été fouettés mardi après avoir été reconnus coupables d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage, d’avoir été en contact étroit avec des membres du sexe opposé et d’avoir participé à des jeux d’argent en ligne.
Les organisations de défense des droits humains condamnent les coups de fouet en public mais la pratique bénéficie d’un fort soutien au sein de la population. La province d’Aceh a commencé à appliquer la charia après avoir obtenu une autonomie spéciale en 2001, dans le cadre d’une tentative du gouvernement central de réprimer une insurrection séparatiste de longue date.
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