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  • | Crée le 13.06.2021 à 03h41 | Mis à jour le 13.06.2021 à 04h41
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    La Tchèque Barbora Krejcikova brandit son trophée après sa victoire en finale de Roland-Garros contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, le 12 juin 2021 Christophe ARCHAMBAULT [AFP]
    A 25 ans et pour son 5e tournoi du Grand Chelem seulement, la Tchèque Barbora Krejcikova (33e) est allée au bout de son rêve à Roland-Garros en s'imposant samedi en finale aux dépens d'Anastasia Pavlyuchenkova (32e) 6-1, 2-6, 6-4.

    Nul doute que Krejcikova se souviendra longtemps des trois semaines qu'elle vient de passer en France.

    Elle qui affichait encore un palmarès vierge en simple il y a un mois a remporté coup sur coup Strasbourg fin mai, et le Grand Chelem parisien désormais.

    Un enchaînement inattendu pour la Tchèque qui n'avait jusque-là jamais dépassé les huitièmes de finale en Majeur.

    "C'est vraiment difficile de trouver les mots tout de suite, je n'arrive pas à croire ce qui m'arrive", a-t-elle soufflé quelques instants après son sacre.

    Krejcikova, encore hors du top 100 en septembre dernier, n'a vraiment éclos en simple que depuis fin 2020, à la faveur notamment de son huitième de finale sur la terre battue parisienne, déjà, à l'automne dernier. De la 65e place début 2021, elle pointait aux portes du top 30 avant le tournoi, et va grimper au 15e rang lundi.

    Inspirée par Hénin et Novotna

    Auparavant, c'est en double qu'elle a obtenu ses premiers succès. Son premier titre WTA en 2015, mais surtout ses premiers trophées majeurs, à Roland-Garros et à Wimbledon en 2018 avec sa compatriote Katerina Siniakova, la place de N.1 mondiale en octobre de la même année, et aussi un triplé en double mixte à l'Open d'Australie, entre 2019 et 2021.

    Son inspiration, elle la puise chez deux anciennes joueuses: la Belge Justine Hénin et la Tchèque Jana Novotna, lauréate de Wimbledon en 1998 et emportée par un cancer en 2017, à 49 ans.

    Il faut voir l'émotion qui s'empare d'elle quand elle raconte sa rencontre avec la Belge, quadruple championne de Roland-Garros (2003, 2005, 2006 et 2007), au hasard d'un plateau de télévision la veille.

    "Elle était juste là et je me suis dit: +C'est vraiment elle ? Elle est vraiment là ?+ J'étais hyper surprise qu'elle connaisse mon nom et qu'elle sache qui je suis", s'étonne-t-elle.

    "Quand j'étais plus jeune, on regardait beaucoup de tennis avec ma mère sur la télé dans la cuisine, et on la voyait jouer contre Serena, Venus, Amélie Mauresmo... J'ai toujours adoré son revers à une main, c'était un coup incroyable, et sa force mentale et physique, je l'ai toujours admirée. C'était un rêve de la rencontrer, juste de voir que c'est une réelle personne, j'en tremblais tellement...", sourit-elle.

    Avec Novotna, la rencontre remonte à 2014, et c'est Martina Navratilova, la légende tchécoslovaque devenue américaine, qui a remis la Coupe Suzanne-Lenglen à Krejcikova, qui l'a dévoilé.

    Panique et balle de match

    "Je savais que tu étais courageuse, parce que quand Jana est revenue à Brno (en République tchèque, ndlr) en 2014, tu as eu le courage d'aller frapper à sa porte et de lui demander de l'aide", s'est-elle souvenue.

    "Je suis tellement heureuse que tout ça m'arrive, toutes ces expériences, ça me fera des souvenirs à raconter à mes enfants", se réjouit Krejcikova.

    Pour les rebondissements, elle pourra y ajouter sa crise de panique surmontée avant son huitième de finale contre Sloane Stephens et la balle de match écartée en demi-finale face à Maria Sakkari.

    En finale samedi, c'est elle qui a le mieux géré la pression d'une toute première finale majeure, malgré, forcément, quelques difficultés à conclure. Mais sa feuille de statistiques, avec 34 coups gagnants pour 16 fautes directes, est nettement meilleure que celle de Pavlyuchenkova (23 contre 31).

    La Russe, bientôt 30 ans, laisse elle filer l'occasion de devenir la première joueuse dans l'ère Open à remporter un premier tournoi du Grand Chelem au-delà de la cinquantième tentative.

    La quinzaine de Krecjikova n'est pas encore terminée: elle jouera dimanche la finale du double dames, toujours aux côtés de Siniakova. Si le duo tchèque s'impose, elle deviendra la première à signer le doublé depuis Mary Pierce en 2000.


    La Tchèque Barbora Krejcikova lors de la finale de Roland-Garros contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, le 12 juin 2021 MARTIN BUREAU [AFP]


    La Tchèque Barbora Krejcikova lors de la finale de Roland-Garros contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, le 12 juin 2021 Christophe ARCHAMBAULT [AFP]

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