fbpx
    Sports
  • | Crée le 17.07.2018 à 04h25 | Mis à jour le 17.07.2018 à 07h56
    Imprimer

    Le phénomène : Kylian MBappé

    Jamais la France n’avait connu un tel phénomène, aussi jeune, plus jeune encore que Thierry Henry et ses 20 ans en 1998. Kylian Mbappé, 19 ans et demi et 22 sélections, a croqué dans sa Coupe du monde avec un incroyable culot, pour terminer meilleur jeune du tournoi et buteur en finale contre la Croatie (4-2). Il devient le deuxième plus jeune buteur de l’histoire en finale de Coupe du monde après Pelé en 1958 (17 ans). Son 8e de finale contre l’Argentine (4-3) avait déjà impressionné la planète foot. Grâce à sa folle chevauchée (chronométrée à 32,4 km/h par la Fifa) pour offrir un penalty à Antoine Griezmann puis son doublé, l’attaquant du PSG avait volé la vedette à Lionel Messi, rien de moins. Avant de confirmer en finale.

    Le chef d'orchestre : Antoine Griezmann

    Antoine Griezmann. Après une longue saison à l’Atletico Madrid, conclue par une victoire en Europa League contre Marseille (3-0), Antoine Griezmann (27 ans, 61 sélections) aura eu besoin de temps pour retrouver sa fraîcheur physique. Il est monté en puissance à partir des 8es de finale. Il a encore été décisif contre la Croatie en provoquant le but contre son camp de Mario Mandzukic et en marquant sur penalty. Il termine avec quatre buts et deux passes décisives, deuxième meilleur buteur (à égalité avec le Belge Lukaku entre autres) derrière l’Anglais Harry Kane (6). Son coup franc pour la tête de Raphaël Varane contre les Uruguayens et son corner pour celle de Samuel Umtiti face à la Belgique en demi-finale avaient déjà été déterminants. Dans un style de jeu défensif, proche de celui qu’il connaît à l’Atletico, il a endossé un rôle différent, plus discret : celui de donner le tempo à l’équipe et de transmettre ses conseils défensifs.

    Le patron : Raphaël Varane

    Raphaël Varane. Après ses quatre Ligues des champions avec le Real Madrid, on réclamait un Raphaël Varane aussi convaincant en équipe de France. Le vice-capitaine des Bleus a parfaitement joué son rôle de patron de la défense. Il n’a pratiquement jamais été mis en difficulté hormis sur le troisième but de l’Argentine où il est trop court sur une tête de Kun Agüero. On disait pourtant qu’il manquait d’autorité ou de leadership, à l’image de son duel perdu en quart de finale du Mondial-2014 contre l’Allemand Mats Hummels. Mais le joueur de 25 ans et 49 sélections a répondu sur le terrain avec une superbe tête contre l’Uruguay (2-0) et une activité de tous les instants face aux Belges, puis aux Croates. « Il a évolué, il a pris de l’envergure dans le vestiaire et sur le terrain. On le sent vraiment taille patron. Il s’extériorise beaucoup plus, ça nous aide énormément », salue Blaise Matuidi.

    Le porte-bonheur et l'ange gardien : N'Golo Kanté et Hugo Lloris

    N’Golo KantÉ et Hugo lloris. N’Golo Kanté et Hugo Lloris n’ont certes pas brillé dans la finale : le premier a été sorti en cours de jeu et le second a commis une grosse boulette. Mais avant ce dernier match, ils avaient été proches de la perfection. « Il a quinze poumons », lance Paul Pogba. « Tu le vois partout, d’un seul coup, il sort de la terre ! », rigole Lucas Hernandez… Kanté, récupérateur tout en humilité et discrétion en dehors des terrains, aura été un des grands artisans de ce titre. Sa bévue en finale - il offre un but à Mandzukic- prive sans doute Lloris du titre de meilleur gardien, qui revient à Thibaut Courtois (Belgique). Mais avant ce dernier match, déjà brillant à l’Euro, le capitaine et gardien des Bleus a enchaîné les arrêts. Le plus beau restera sans doute sa détente horizontale contre l’Uruguay, pour sortir une tête de Martin Caceres juste avant la pause. « Ce n’est pas un arrêt, c’est presque un but », a reconnu Didier Deschamps.

    Le leader : Paul Pogba

    Paul Pogba. Paul Pogba avait fait sourire, au début de la préparation pour la Coupe du monde, quand il avait lancé sur Canal+: « On va prendre les rênes de l’équipe de France, on va essayer d’être patron ». Il faut dire qu’il faisait plus parler pour son exubérance et son excentricité mises en avant par son équipementier Adidas, mais décevait souvent par des performances irrégulières. Mais il a haussé son niveau de jeu en matches à élimination directe, avant une demi-finale de costaud et une finale où il a marqué à un moment important, pour le 3-1 des Français. « On connaît nos qualités. Tous les joueurs qui sont là ont rêvé de ça, ce n’est pas maintenant que les jambes vont trembler », avait-il assuré dimanche sur Téléfoot. Il avait dit vrai et a montré du caractère face à des Croates toujours dangereux.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • MEDIAS ASSOCIÉS
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS