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  • Olivier LEVRAULT / AFP | Crée le 05.02.2024 à 09h15 | Mis à jour le 05.04.2024 à 06h52
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    À six mois des Jeux Olympiques, Teddy Riner, managé par le Calédonien Laurent Calleja, a fait le plein de confiance grâce à sa victoire contre le Sud-Coréen Kim Minjong lors de la finale masculine des +100 kg lors du tournoi de Paris. Photo Emmanuel DUNAND / AFP
    Un grand bain de foule et de confiance : le double champion olympique des poids lourds Teddy Riner, managé par le Calédonien Laurent Calleja, a remporté le tournoi de Paris pour la huitième fois, un record, à moins de six mois des Jeux olympiques. Bien sûr, la route est encore longue vers un troisième titre olympique chez les +100 kg, après Londres-2012 et Rio-2016, et l’adversité était relative la nuit dernière, en l’absence des autres principaux prétendants au titre olympique. Mais cette journée lance parfaitement 2024.

    "Ça c’est fait, on commence bien l’année", a apprécié Teddy Riner, après sa huitième victoire la nuit dernière au tournoi de Paris. "C’était important pour moi de venir sur Paris, ça fait une révision, parce que ce sera comme ça le jour J", le 2 août à l’Arena du Champ de Mars.

    Dans la nuit de dimanche à lundi à Bercy, dans cette autre arène où il est le roi, "le public m’a bien porté", a applaudi le protégé du Calédonien Laurent Calleja, qui veut tout de même "rester les pieds sur terre, faire un état des lieux" car selon lui, "il manque des choses".

    Retour gagnant

    Neuf mois après avoir décroché sa onzième couronne mondiale, à Doha au Qatar, Riner faisait son retour sur les tatamis en compétition individuelle. Le triple champion olympique (sacré également en 2021 par équipes) est désormais seul recordman du Grand Chelem de Paris, devant Lucie Décosse et Clarisse Agbégnénou (-63 kg), sacrée pour la septième fois samedi.

    Riner n’avait pas forcément coché ce tournoi dans sa préparation. Après deux stages au Brésil, au chaud, puis au Kazakhstan, au froid, le Français de 34 ans pensait reprendre à Bakou dans deux semaines (16-18 février).

    Mais il n’a pas pu résister à une bonne dose de clameurs, dans une répétition générale de ce qui l’attend cet été. "La condition était bonne, même si je ne suis pas au mieux de ma forme", a relativisé Riner. "Il reste six mois pour bosser la technique, le physique et bien sûr le judo".

    Pour réellement parler de répétition, il manquait cependant ses plus féroces adversaires attendus aux Jeux, comme le Japonais Tatsuru Saito ou les Russes Inal Tasoev, avec qui il a partagé la médaille d’or aux Mondiaux-2023, ou Tamerlan Bashaev, contre qui il a perdu aux Jeux de Tokyo en 2021.

    Le Tadjik Temur Rakhimov, actuel N.1 mondial, le Géorgien Guram Tushishvili ou encore le Finlandais Martti Puumalainen, champion d’Europe à Montpellier en l’absence de Riner, n’étaient pas non plus alignés.

    L’important était aussi de prendre de précieux points au "ranking olympique", dont les huit premiers seront têtes de série et auront donc un parcours un peu plus dégagé jusqu’aux quarts.

    Dimanche, la star a tout même dû s’employer, notamment en demi-finale contre l’Ouzbek de 25 ans Alisher Yusupov, médaillé de bronze aux Mondiaux-2023.

    Pendant quelques secondes, Bercy et ses quelque 15 000 spectateurs se sont tus quand Yusupov a fait tomber le géant français. Mais le ippon, synonyme de fin du combat, a finalement été rétrogradé en simple point (waza-ari) après arbitrage vidéo : Riner n’avait pas été projeté directement sur le dos. Mené, le Français a égalisé avant de placer une autre attaque décisive dans les dernières secondes.

    "Réaliser quelque chose de grand"

    En finale, contre le Sud-Coréen Minjong Kim qu’il affrontait pour la première fois, Riner a connu son seul combat avec prolongation de la journée. Contre ce gaucher plus petit que lui, un profil qu’il redoute, Riner a finalement gagné après 24 secondes supplémentaires.

    "La concurrence est là, vous le voyez bien. Il n’y a rien de facile, ça ne l’a jamais été et encore moins maintenant", a soutenu Riner, qui avait commencé la journée par trois combats plus faciles.

    Riner a choisi Antalya, en Turquie fin mars, pour son prochain rendez-vous, avec les yeux rivés sur l’objectif olympique : "Ce qui me motive c’est de vivre les Jeux à Paris, à la maison, c’est quelque chose de magique".

    "Je me bats pour réaliser quelque chose de grand", a-t-il annoncé, même si " ça ne marche pas, ma vie ne s’arrête pas là, je pense que j’ai déjà assez prouvé, mais ça me tient vraiment à cœur, donc je vais faire tout ce qu’il faut pour repartir avec cette belle médaille".

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