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  • A.T. | Crée le 22.04.2025 à 16h41 | Mis à jour le 22.04.2025 à 16h41
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    L’incendie a pu être limité à cette salle de classe grâce à l’intervention des pompiers. Photo SIVM Sud
    Une classe de l’école Marthe-Bourguine, au village de Boulouparis, a été entièrement détruite par les flammes dimanche 20 avril. Si les pompiers sont parvenus à limiter les dégâts, les 95 élèves de cet établissement scolaire ne pourront pas reprendre les cours avant vendredi, dans le meilleur des cas. Pour l'équipe pédagogique, c'est "l'incompréhension totale" en ce jour de rentrée scolaire.

    La rentrée risque d’avoir un goût amer pour les 95 élèves de l’école maternelle du village de Boulouparis et leur famille, qui n’ont pas pu reprendre les cours ce matin. Au cours du week-end pascal, dimanche 20 avril, leur établissement scolaire a été la cible d’un incendie.

    L’alerte a été donnée aux pompiers du SIVM Sud, vers 15 heures. Les soldats du feu ont réussi à maîtriser rapidement le sinistre qui ne s’est donc pas propagé à l’ensemble de la structure. Une salle de classe, celle des enfants en moyenne et grande section, a néanmoins été totalement détruite par les flammes.

    Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie, probablement d’origine criminelle.

    Pour des raisons de sécurité, l’établissement a dû rester fermé ce mardi. Deux jours après le sinistre, "l’incompréhension totale" demeure parmi l’équipe pédagogique. "Je n’ai même pas les mots. Après la maison, c’est un peu notre deuxième vie et elle a brûlé. Les salles de classe, leur cahier de suivi des acquis, leurs photos… Les enfants ont tout perdu", se désole Valérie Trahan, la directrice de l’établissement, qui a prévu un temps d’échange pour que les enfants puissent s’exprimer sur le sujet.

    Une rentrée sans électricité

    Mais encore faut-il que les élèves puissent reprendre le chemin de l’école, ce qui ne sera pas le cas avant au moins ce vendredi 25 avril. D’ici là, les équipes devraient avoir terminé d’aménager la salle de motricité pour accueillir les 18 élèves de la classe détruite par les flammes. Une rentrée qui se fera "clopin-clopant" dans un premier temps. "Il n’y aura toujours pas d’électricité donc on espère qu’il fera soleil pour avoir de la luminosité. On n’aura ni internet, ni climatiseur ou photocopieur, mais on pourra au moins accueillir les enfants, poursuit Valérie Trahan. Le plus important, c’est qu’ils retrouvent le chemin de l’école et un semblant de normalité car nous avons aussi un programme scolaire à suivre."

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