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  • | Crée le 19.07.2019 à 04h25 | Mis à jour le 19.07.2019 à 20h56
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    Les visiteurs ont fait de nombreux arrêts afin de découvrir, d’observer ou d’écouter certains oiseaux.
    FARINO. La Société calédonienne d’ornithologie proposait le week-end dernier une promenade dans le parc à la découverte de ses oiseaux. Dix-sept personnes y ont participé.

    Dix-sept personnes sont allées à la découverte des oiseaux avec Liliane Guisgant de la Société calédonienne d’ornithologie (SCO) durant trois heures, samedi dernier, au parc des Grandes Fougères.

    Liliane Guisgant a distillé de nombreuses informations sur les oiseaux que recèle le parc.

     

    Cette journée fraîche et ensoleillée était idéale pour se balader dans le parc avec un guide, à l’écoute des bruits de la nature, mais un peu moins pour observer les oiseaux. En cette saison, la forêt leur offre peu de fruits et de graines. D’autre part, en raison de la pose de rubalises le matin même, certains oiseaux étaient absents d’une partie du parcours. Cela n’a pas empêché le groupe de tomber sur une espèce rare, l’échenilleur des montagnes (Edolisoma anale), mais aussi sur un siffleur, un sourd à ventre roux, un wapipi, un pigeon vert, un miro, un stourne, un polochion moine ou grande grive, une bergeronnette, le grand lève-queue…

    Fort taux d’endémisme

    La plupart de ces oiseaux ont été entendus mais pas forcément vus, heureusement les guides et les applications comme « OrnitO » ont permis de mettre une image sur un son.

    Cette visite a permis d’apprendre que la perruche de la Chaîne niche dans des troncs d’arbre ou directement au sol, ce qui la rend vulnérable à certains prédateurs comme les rats, les chats, les chiens, que les notous et les tourterelles font souvent des nids très frêles constitués de très peu de brindilles, qu’il y a un des plus importants taux d’endémisme au niveau ornithologique en Nouvelle-Calédonie, que les corbeaux fabriquent eux-mêmes leurs outils pour aller chercher les vers difficiles d’accès, que certains méliphages, malgré leur long bec, préfèrent parfois percer certaines fleurs pour récupérer le nectar, que le pigeon vert mâle se déplace en faisant un bruit avec ses ailes ressemblant à un cri d’oiseau.

    Corbeau calédonien observé lors de la visite. Photo Liliane Guisgant

    A la fin de la visite sur la plateforme à côté de la pépinière, comme une récompense, certains oiseaux comme le corbeau sont venus spontanément se montrer.

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