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    Transports
  • A.T. | Crée le 23.01.2024 à 04h55 | Mis à jour le 23.01.2024 à 07h53
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    Le pont de La Tontouta, d’inspiration Eiffel, ne devrait plus être ouvert à la circulation d’ici 2027. Photo Gouv NC
    Devenus trop dangereux et vétustes, ces deux ouvrages ont été inscrits en priorité par le gouvernement dans les prochains contrats de développement, qui permettent de disposer de financements importants de l’État. Les deux ponts devraient ainsi être reconstruits d’ici 2027.

    Porte d’entrée de la Brousse, le pont de style Eiffel, qui surplombe La Tontouta est aujourd’hui, l’un des plus empruntés, mais aussi l’un des plus dangereux du pays, notamment en raison de son étroitesse.

    C’est pourquoi le gouvernement a décidé d’acter sa reconstruction comme l’un des chantiers phares à mener au cours de la prochaine génération des contrats de développement, qui viennent d’être renouvelés avec l’État, pour la période 2024-2027.

    Le futur ouvrage construit au niveau de l’ancien pont

    Un nouvel ouvrage sera ainsi construit. À l’image du pont voisin de La Ouenghi, la structure existante devrait, quant à elle, être conservée. Une fois ces travaux achevés, l’itinéraire qu’emprunteront les automobilistes sera ainsi modifié.

    "Il y aura une nouvelle orientation pour le futur ouvrage qui prendra le chemin du premier pont qui existait avant. Cela changera l’axe routier du pont actuel", dévoile Yoann Lecourieux, membre du gouvernement en charge des politiques de développement.

    Ce chantier d’un montant de 2,4 milliards de francs (dont 1,632 milliard financés par l’État et 768 millions par le gouvernement) sera l’un des premiers de la nouvelle génération de contrats de développement à être engagé. La circulation ne devrait pas être notablement perturbée d’ici la fin des travaux.

    "Le futur pont offrira de nouvelles caractéristiques géométriques pour favoriser le croisement des poids lourds et un tracé qui réduira le caractère accidentogène", précisent les services du gouvernement.

    Le pont de Nouville endommagé lors du passage de Gretel

    Le deuxième ouvrage à bénéficier de ce dispositif de l’État se situera quant à lui dans la capitale. Fragilisé lors du passage de la dépression tropicale Gretel, l’ouvrage à l’entrée de Nouville aura lui aussi droit à sa cure de jouvence. Pour rappel, en mars 2020, une barge s’était encastrée dessus.


    En mars 2020, un bateau s’est encastré par l’arrière dans le pont de Nouville, emporté par les fortes rafales de vent générées par la dépression tropicale Gretel. Photo Archives LNC / Lucile Courtot

    "Entre le camp Est, l’université ou encore le CHS, il existe de nombreux établissements grand public sur cette partie de Nouméa qui font que cet ouvrage connaît un très haut niveau de fréquentation, précise Yoann Lecourieux. Il était donc important d’inscrire ces deux réalisations aux nouveaux contrats de développement et de les mener dans les meilleurs délais."

    Et pour les ponts de la côte Est ?


    Le pont de la Tchamba, à Ponérihouen, est pour le moins vieillissant.

    Des études ont également été menées pour reconstruire ou moderniser deux ponts majeurs sur la côte Est, au-dessus de La Tchamba, à Ponérihouen et de la Tiwaka, à Poindimié.

    Étant moins empruntés que les ouvrages de Nouville et de La Tontouta, le gouvernement a décidé de ne pas les inscrire à cette génération de contrats de développement, pour laquelle il fallait "prioriser" les projets. En revanche, "d’autres fonds de l’État existent", assurent Yoann Lecourieux, qui espère ainsi trouver d’autres leviers afin de mener à bien ces deux chantiers.

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