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  • | Crée le 04.07.2018 à 14h53 | Mis à jour le 04.07.2018 à 20h44
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    Photo Archives LNC

    [20h42] Le verdict vient de tomber au palais de justice. Jugé devant la cour d'assises d'appel, Seleone Tuulaki a été condamné à 13 ans de prison.

    Toutes les précisions dans notre édition de ce jeudi 5 juillet.

     

    [16h55] Christian Pasta, l'avocat général, a entamé son réquisitoire bille en tête.

    « Depuis le début de cette affaire, cela fait 24 magistrats qu'on essaye d'abuser. Tuulaki n'est pas l'homme qu'on a voulu décrire. C'est un individu qui veut montrer ce qu'il n'est plus. » Le représentant du ministère public l'a décrit comme « imbu de sa personne, un peu violent » Puis il s'est fait littéraire « on s'est quitté sur vos propos, l'a-t-il ciblé. Vous étiez comme Edmond Dantès, innocent. Mais je ne suis pas comme le procureur du Roi. J'ai la certitude que vous n'êtes pas innocent. »

    Christian Pasta a requis une peine qu'en première instance, soit 12 ans de réclusion criminelle.

    La parole est désormais aux avocats de la défense.

    [14h50] Le troisième et dernier jour du procès en appel de Seleone Tuulaki, accusé d'avoir causé la mort de Guy Tamaï, a repris ce mercredi matin.

    Ce matin, après la lecture des auditions des témoins, Me Serge Berquet, l'avocat des parties civiles s'est directement adressé à l'accusé.

    - « La question est on ne peut plus simple : savez-vous qui a frappé après vous ? »

    - « Je n'en sais rien », reconnaît Seleone Tuulaki.

    - « Mais il y a bien eu quelqu'un puisque vous dites que ce n'est pas vous ? »

    En fin de matinée, avant le début des plaidoiries, la famille de la victime a été invitée à s'exprimer. Les proches de Guy Tamaï ont patiemment attendu depuis trois jours en étouffant leur souffrance.

    « Il n'y a pas de mot pour décrire ce sentiment, a confié l'une de ses filles à la barre. Le 17 juin, quelques jours après sa mort, je n'ai pas fait de cadeau pour la fête des pères. J'ai acheté un cercueil. »

    « Mon frère s'est suicidé sur la tombe de mon père, le jour de mon anniversaire, le 14 janvier, a-t-elle poursuivi. Je n'ai pas eu de cadeau, j'ai eu un cercueil, a-t-elle répété. Nous avons déjà été condamnés à la perpétuité. Deux fois. »

    Elle a enfin semblé s'adresser à l'accusé.

    « Nous pensions avoir eu la vérité lors du premier procès. Mais nous ne l'avons toujours pas. Il est toujours temps »

     

    Compte rendu d’audience complet à retrouver dans votre édition de demain jeudi, en pages Pays.

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