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  • © 2019 AFP | Crée le 21.05.2019 à 22h21 | Mis à jour le 21.05.2019 à 22h25
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    Les avocats des parents de Vincent Lambert, Jérôme Triomphe et Jean Paillot, s'expriment devant la presse le 21 mai 2019 à Reims FRANCOIS NASCIMBENI-AFP

    L'un des avocats des parents de Vincent Lambert a confirmé mardi que les traitements sur ce patient tétraplégique en état végétatif depuis dix ans avaient repris, au lendemain d'une décision de la cour d'appel de Paris ordonnant qu'ils soient rétablis.

    "Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Dr Sanchez et le CHU ont remis en place l'alimentation et l'hydratation de Vincent Lambert et ont arrêté sa sédation continue", s'est félicité Me Jean Paillot devant la presse à la sortie de l'hôpital Sébastopol de Reims.

    "Ce n'est pas un sursis, c'est un nouveau départ. Le combat, à partir d'aujourd'hui, c'est le transfert de Vincent dans une unité spécialisée où il sera pris en charge de manière bienveillante par des spécialistes et non plus par ce CHU qui n'a fait de lui qu'un mort en sursis", a également déclaré l'autre avocat des parents, Me Jérôme Triomphe, reprenant une position maintes fois affirmée.

    La mère de Vincent, Viviane Lambert, s'était exprimée dans le même sens plus tôt dans la matinée en arrivant au CHU: "Vincent va bien. Nous demandons qu'il sorte de cet hôpital. Vincent n'est pas en fin de vie. Regardez les vidéos. Tout se passe dans le regard. Vincent n'a besoin que de boire, manger et d'amour."

    La cour d'appel de Paris a ordonné lundi soir "à l’État français (...) de prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées (CDPH) le 3 mai 2019 tendant au maintien de l’alimentation et l’hydratation" de Vincent Lambert.

    Cet arrêt est intervenu alors que l’interruption des traitements avait été entamée le matin-même au CHU sur décision médicale.

    Le CDPH, comité de l'ONU, avait demandé à la France de surseoir à l'arrêt des traitements dans l'attente d'un examen du dossier sur le fond, mais la France considérait que cette préconisation "est dépourvue de caractère contraignant", mettant en avant le "droit du patient à ne pas subir d'obstination déraisonnable".

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