Air France a indiqué hier jeudi avoir décidé d'élargir la zone de non-survol autour de la Corée du Nord.

Cette décision, annoncée hier jeudi, intervient après le tir d'un missile nord-coréen qui s'est abîmé en mer du Japon, à plus de 100 kilomètres de la trajectoire d'un vol Tokyo-Haneda à Paris-CDG, ligne très fréquentée par les Calédoniens qui rejoignent la Métropole. Cet épisode, révélé par CNN, est survenu le vendredi 28 juillet

« Après avoir pris connaissance de ce tir de missile, on a décidé d'établir une zone de non-survol plus large pour s'éloigner du territoire nord-coréen », a déclaré un porte-parole de la compagnie aérienne, soulignant qu'il s'agissait d'une « mesure de précaution ».

« Les informations dont dispose Air France à ce stade indiquent que le missile s'est abîmé en mer à plus de 100 kilomètres de la trajectoire de l'avion.

« Pour autant, même si cette distance était avérée, elle ne remettrait pas en question la sécurité du vol », selon Air France qui « analyse en continu les zones de survol à risque et adapte ses plans de vol en conséquence ».

Le porte-parole de la compagnie a en outre indiqué que c'est « la première fois » qu'Air France est concernée par un tel phénomène. La compagnie aérienne, comme pratiquement toutes les autres, ne survole pas le territoire nord-coréen.

Le site Air Journal précise qu'un tir de missile ne permet pas au contrôle aérien de prévenir les avions civils dans la zone concernée, même si les chances d’un impact sont infimes.

Le site spécialisé précise en outre que « la Corée du Nord ne fournit pas d’informations sur les menaces qui pourraient peser sur les aéronefs traversant son espace aérien, comme l’exige l’OACI (organisation de l'aviation civile internationale), mais aucune route commerciale ne l’emprunte, à part celles d’Air Koryo et Air China vers ou depuis l’aéroport de Pyongyang »