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  • | Crée le 11.09.2020 à 12h06 | Mis à jour le 11.09.2020 à 14h15
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    Photo : A.T.

    Calédonie ensemble a dévoilé, ce vendredi matin, son programme en faveur du Non au prochain référendum. Ce parti politique, qui n'a pas intégré le camp des Loyalistes, déplore une rupture du dialogue avec pour conséquence une « radicalisation » des deux blocs ces derniers mois. « On a perdu le chemin qu’on empruntait depuis 30 ans. Plus personne ne veut discuter avec personne, déplore le député Philippe Dunoyer. Quel que soit le résultat de ce référendum, il constitue des faits politiques, mais pas des solutions politiques. La solution, trouvée, alimentée depuis 30 ans, c’est celle qui passe obligatoirement par le dialogue qu’il faut restaurer car aujourd’hui, il n’existe plus. »

    C'est pourquoi Calédonie ensemble ne souhaite pas la tenue d'un troisième référendum binaire, mais propose plutôt un « référendum de projet ». « Il faut sortir de cette logique mortifère qui est imposée aux Calédoniens. Il faut qu’on construise un consensus. On fait cette proposition, mais on ne peut pas la faire tout seul. Il faut que l’Etat retrouve son rôle, non pas d’arbitre, d’observateur, mais de partenaire de l’accord de Nouméa, insiste Philippe Dunoyer. Si on retrouve le chemin du dialogue, on pourra définir une nouvelle organisation politique. Et c’est celle-ci qui sera soumise par référendum aux Calédoniens. On y travaille, on trouve les équilibres. Il faudra maintenir le droit à l’autodétermination parce qu’il est reconnu institutionnellement. »

    Au-delà des échéances référendaires, le parti politique propose un programme tourné autour de grands axes : renforcer les souverainetés utiles (alimentaires, énergétiques, économiques) ; ouvrir la citoyenneté aux « Calédoniens d'adoption » dans le corps électoral provincial ; calédoniser les compétences régaliennes ; ou encore mettre en place une identité calédonienne via notamment des valeurs et un drapeau communs.

    Enfin, Calédonie ensemble donne quatre raisons de voter non le 4 octobre : la République protège le pays sur le plan de la sécurité extérieure (défense, diplomatie), intérieure (justice, forces de l'ordre) et monétaire et elle finance le Caillou à hauteur de 155 milliards de francs par an. « Aucune autre aide au développement ne pourra venir en substitution de cette enveloppe », juge bon de préciser Philippe Dunoyer.

     

    Plus d'informations à lire dans votre édition de demain samedi, en pages Pays.

     

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