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  • © 2017 AFP | Crée le 26.01.2017 à 22h24 | Mis à jour le 26.01.2017 à 22h25
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    Certains médicaments contre la douleur sont à risque pour le foetus LOIC VENANCE-AFP/Archives

    Trop de femmes enceintes prennent encore chaque année des médicaments contre la douleur ou la fièvre, comme l'ibuprofène, qui leur sont pourtant formellement contre-indiqués à partir du 6e mois de grossesse en raison de leur toxicité pour le futur bébé, met en garde l'agence du médicament.

    Tous les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels l'ibuprofène, le plus utilisé en France, et bien d'autres comme le kétoprofène (dont le Ketum) ou le diclofénac (Voltarène et autres noms), et même l'aspirine (à une dose supérieure à 100 mg par jour), sont contre-indiqués à partir du début du 6e mois de grossesse, quelle que soit la durée du traitement et la voie d'administration (voie orale, injectable, cutanée…), rappelle jeudi l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

    Un rappel qui intervient vu le nombre important - 5.000 à 8.000 par an, selon les données de l'Assurance maladie - de femmes enceintes qui sont exposées pendant cette période de la grossesse à ces médicaments, dont un grand nombre sont en vente libre, indique-t-elle.

    Ces médicaments peuvent en effet être toxiques pour le foetus, même après une seule prise, avec un risque d'atteintes rénales et cardio-pulmonaires pouvant être irréversibles voire mortelles pour le foetus ou le nouveau-né, souligne-t-elle.

    Le cas des coxibs (Celebrex et Aroxia) est particulier car ils sont contre-indiqués pendant toute la grossesse.

    Des alternatives médicamenteuses et non médicamenteuses existent, ajoute l'agence sanitaire qui met en ligne des documents Questions/Réponses à destination du grand public.

    D'une façon générale, tout traitement médicamenteux doit être réévalué pendant la grossesse. Et, "jusqu'au 5e mois de grossesse, les AINS ne doivent être utilisés que lorsqu'ils sont indispensables, à la dose efficace la plus faible et pendant la durée la plus courte", ajoute l'ANSM.

    Cette dernière avait déjà diffusé des informations sur ce risque médicamenteux en 2003 et 2009.

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