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  • © 2017 AFP | Crée le 03.04.2017 à 01h16 | Mis à jour le 03.04.2017 à 01h20
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    La veuve de Liu Shaoyao (assise au centre) lors d'un rassemblement, le 2 avril 2017 à Paris, suite à la mort de ce père de famille chinois tué la semaine dernière par un policier Benjamin CREMEL-AFP

    Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées dimanche à Paris pour exiger "justice" et "vérité" après la mort d'un père de famille chinois, tué la semaine dernière par un policier dans des conditions controversées, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Au milieu de banderoles "Vérité justice, dignité" et d'affiches "J'aime la France", "Pour la paix, la justice ! Contre la violence", les manifestants, roses blanches à la main, se sont retrouvés sur la place de la République pour "un rassemblement de recueillement" à l'appel de plusieurs associations de la communauté chinoise.

    Ils ont observé une minute de silence au pied de la statue au centre de la place, où avait été tendue une banderole avec la mention "Police assassin, on veut la justice" et la photo de Liu Shaoyao, Chinois de 56 ans tué le dimanche 26 mars à son domicile du XIXe arrondissement par le tir d'un policier.

    Une série de rassemblements ont eu lieu depuis lors, dont certains émaillés d'incidents.

    "Nous voulons faire pression et soutenir la famille pour rétablir la vérité et lutter contre les violences policières", a expliqué dimanche Sacha Lin Jung, de l'association Chinois résidant en France, qui a co-organisé le rassemblement.

    Dans la foule, Chen Hui, 21 ans, a dit être venu "pour ne pas être le prochain à être tué par un policier", car il a le sentiment que la communauté asiatique est la "cible" de violences.

    Liu Shaoyao a été tué par le tir d'un policier alors que, selon la police, il agressait avec des ciseaux un autre agent. Une version contestée par la famille qui affirme que le quinquagénaire coupait des poissons avec des ciseaux.

    Pékin a publiquement demandé que la lumière soit faite sur les circonstances du décès. Une enquête a été ouverte par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices".

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