Dans un communiqué diffusé ce lundi matin, le gouvernement indique qu'il n'a « pas encore statué » sur l'accessibilité de la compagnie du Ponant à l'archipel des Chesterfield, qui prévoit d'organiser une croisière de luxe dans cette zone dont une partie est classée en réserve naturelle, l'autre en réserve intégrale.

Le gouvernement indique que la compagnie du Ponant n’a quoi qu'il en soit « pas encore transmis de dossier demande d’accès à la réserve naturelle de Chesterfield ».

Après une rencontre houleuse vendredi entre le représentant de la compagnie du Ponant et les associations environnementales, puis une manifestation samedi, le gouvernement rappelle qu'une « dérogation ne peut être accordée aux navires, d’une capacité inférieure à 200 passagers, qu’à l’issue de l’examen d’un dossier complet comprenant les études d’impact environnemental et les retombées économiques pour la Nouvelle-Calédonie.

Sont prévues des mesures de suivi et d’encadrement comme notamment : l’interdiction du rejet de déchets, la limitation de la pollution sonore et lumineuse, l’interdiction de déballastage, la biosécurité, l’interdiction des activités aériennes et des activités nautiques motorisées, l’interdiction de la pêche et des bivouacs…

La demande de la compagnie du Ponant porterait sur le toucher une fois par an aux Chesterfield, placées pour partie en réserve naturelle.

L’accès du Ponant aux Chesterfield serait précédé et suivi d’une mission scientifique destinée à faire d’abord un état des lieux puis le constat des effets du toucher. »