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  • | Crée le 03.09.2020 à 15h57 | Mis à jour le 03.09.2020 à 15h57
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    Photos gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

    La Calédonie n'est pas épargnée par un phénomène déjà constaté aux États-Unis, au Canada ainsi qu'en Métropole : l'envoi de sachets de semences par voie postale, alors que le destinataire n'a rien commandé. Un type de ce colis a été intercepté sur le Caillou, vient d'indiquer le gouvernement dans un communiqué diffusé ce jeudi.

    « Ces semences, d’origine inconnue, peuvent être vectrices de maladies et de ravageurs non présents en Nouvelle-Calédonie et peuvent avoir un impact sur les productions locales, prévient le gouvernement. Elles peuvent également s’avérer être des plantes invasives pouvant perturber l’environnement naturel. »

    « C’est pourquoi il est essentiel de ne surtout pas les semer. En cas de contact avec les semences, il est recommandé de bien se laver les mains et le cas échéant, de désinfecter tout objet ayant été en contact avec elles. »

    Si vous recevez ces sachets de semence, placez-les dans un sac plastique hermétiquement clos et envoyez-les au Sivap (service d'inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire qui se chargera de les analyser puis de les détruire.

    Vous pouvez les déposer physiquement au :

    - 2, rue Félix-Russeil à Nouméa,

    - 37, lotissement KSI à Païta,

    - 58, impasse Nasser à Bourail,

    - 636, route de la Néa à Koné.

    Ou les envoyer par la poste au : SIVAP BP M2 – 98 849 Nouméa Cedex.

    Il est également demandé, si possible, d’envoyer des photos des bordereaux d’envoi des emballages et des sachets contenant les graines à la section protection des végétaux du SIVAP à l’adresse suivante : davar.sivap-pv@gouv.nc

    Le « brushing », une technique pour gonfler les avis de vente en ligne

    Pourquoi des sociétés chinoises envoient-elles ces sachets de semence ?

    Aux États-Unis, les autorités ne l'expliquent pas la technique du « brushing ». Utilisée dans le commerce en ligne, notamment en Chine, elle permet de gonfler artificiellement le nombre de ventes et d'améliorer artificiellement les évaluations du vendeur, donc de se faire passer pour un gros acteur du secteur.

    Comment cela fonctionne ? Le vendeur paye un brusher pour qu'il passe une commande chez lui. Le vendeur expédie cette commande à une tierce personne, mais elle ne contient pas le produit acheté : le colis est vide ou contient une autre marchandise de faible valeur, comme des graines. Certains brushers postent aussi des avis élogieux sur leur commande.

    Selon le Wall Street Journal, le phénomène serait courant sur des plateformes comme Alibaba, et Shanghai peine à l'éradiquer. Certains brushers proposent leurs services directement sur les sites d’e-commerce ; d'autres font payer des formations.

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