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    Euro 2021
  • © 2019 AFP | Crée le 15.10.2019 à 08h14 | Mis à jour le 29.01.2020 à 14h55
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    Les supporters de la Turquie lors du match face à la France, le 14 octobre 2019 au Stade de France Alain JOCARD-AFP

    Les Bleus devront valider leur qualification à l'Euro-2020 en novembre, freinés par la Turquie (1-1) et ses bouillants supporters, lundi à Saint-Denis lors d'un match à risque conclu sans débordement notable, malgré un coup de chaud en tribune à la fin du match.

    La ligne orageuse qui s'est dangereusement rapprochée du Stade de France, en soirée, était aussi menaçante que les supporters turcs étaient intimidants, avec leurs cris et sifflets assourdissants, lancés des quatre coins du stade.

    Mais le match classé à risque par l'Etat, s'est déroulé sans grand accroc, du moins en tribune.

    Car sur le terrain, les Français n'ont pas réussi à concrétiser leur large domination physique et technique, en dépit de plusieurs occasions nettes à mettre au crédit de Moussa Sissoko et Antoine Griezmann, les plus remuants.

    Une victoire aurait qualifié les champions du monde et vice-champions d'Europe en titre pour le prochain tournoi continental. Mais les Turcs ont résisté et l'Islande a gagné contre Andorre, ce qui les maintient dans la course.

    - Giroud super-sub -

    Entré en jeu à la place de Wisssam Ben Yedder, le "super-sub" (remplaçant en or, en anglais) Olivier Giroud a crû délivrer les siens à la 76e minute, d'une tête décroisée sur un corner de Griezmann quatre minutes après son entrée en jeu.

    Mais les Turcs ont répliqué quasiment immédiatement par Kaan Ayhan (82e), lui aussi entré en cours de match.

    L'égalisation a fait chavirer les très nombreux supporters turcs, répartis dans un parcage visiteurs de 3.800 places plein à craquer, teinté de drapeaux turcs et illuminé par des fumigènes. La joie des visiteurs était visible également dans une grande partie du Stade de France où, parmi les 78.000 spectateurs annoncés au total, de nombreux fans portaient le maillot rouge et blanc de la "Milli Takim".

    Alors que l'ambiance était bon enfant au coup d'envoi, avec la Marseillaise applaudie notamment par les Turcs, la tension est cependant montée d'un cran en toute fin de match, après le déploiement d'une banderole: "Arrêtez de massacrer les Kurdes". Les stadiers sont intervenus rapidement.

    La rencontre s'est en effet tenue en pleine crise diplomatique entre Ankara et les capitales européennes, dont Paris, au moment où l'armée turque mène une opération militaire dans le nord de la Syrie contre les forces kurdes.

    Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a d'ailleurs annulé lundi sa venue au Stade de France, laissant la ministre des Sports Roxana Maracineanu représenter seule l'exécutif français en tribune officielle, où se trouvait son homologue turc.

    "Les problèmes géopolitiques, ils sont là. Que cela ait des conséquences ? Forcément, sur l'environnement du match. Mais on ne va pas penser à cela", avait évacué dimanche Deschamps, "concentré" uniquement sur l'enjeu sportif.

    Ses joueurs ont répondu présents dans l'engagement, mais pas dans le résultat, quatre mois après s'être fait giflés dans la fureur de Konya (défaite 2-0).

    "C'est l'occasion de montrer un autre visage et devant notre public de nous qualifier", avait lancé dimanche Raphaël Varane, capitaine en l'absence du blessé Hugo Lloris. Les Bleus n'ont rempli qu'un seul des deux objectifs.

    - L'Islande reste en vie -

    Avant la dernière ligne droite du mois de novembre, où les Bleus accueilleront la Moldavie avant de se rendre en Albanie, la France et la Turquie occupent toujours la tête du groupe H avec 19 points, soit quatre de plus que les Islandais.

    A la veille de son 51e anniversaire, Didier Deschamps aurait souhaité meilleure fortune.

    Ses joueurs ont répondu à l'engagement physique des Turcs avec solidité et application, tout en mettant beaucoup de vitesse et de finesse dans les transitions.

    Avec Lucas Hernandez de retour dans le onze des titulaires, les Bleus ont allumé les premières mèches grâce au trio de feu formé par Kingsley Coman, Antoine Griezmann et Moussa Sissoko, pas loin d'ouvrir le score par deux fois en moins de dix minutes (17e, 25e).

    Mais ils sont tombés sur un Mert Günok impeccable, encore à la parade sur une tête de "Grizou" (21e). Le gardien de Basaksehir n'a rien pu faire en revanche face au timing parfait de Giroud.

    L'attaquant de Chelsea, auteur de 38 buts désormais en sélection, n'est plus qu'à trois longueurs de retard sur Michel Platini, le deuxième meilleur buteur de l'histoire des Bleus (41 buts).

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