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    Euro 2021
  • © 2019 AFP | Crée le 18.11.2019 à 14h01 | Mis à jour le 29.01.2020 à 14h54
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    Corentin Tolisso ouvre le score pour les Bleus face à l'Albanie, le 17 novembre 2019 à Tirana FRANCK FIFE-AFP

    Une première place de groupe assurée, un nouveau système qui promet, et une année 2019 terminée en beauté: les Bleus ont livré dimanche une prestation aboutie à Tirana contre l'Albanie et ses fervents supporters (2-0) trois jours après avoir déçu contre la Moldavie. Rassurant à sept mois de l'Euro-2020.

    Pas d'enjeu ? Au contraire ! Il y a du positif à tirer de cet ultime déplacement des éliminatoires pour Didier Deschamps et ses hommes. Car en huit minutes, ils sont parvenus à refroidir le flambant neuf et à peine homologué stade Kombëtare, et ses 22.000 fans rouge et noir tout juste remis d'une Marseillaise copieusement sifflée, deux mois après le retentissement par erreur de l'hymne d'Andorre au Stade de France à l'aller.

    Sur le plan comptable, l'objectif est rempli. Ce succès offre aux champions du monde la tête du groupe H, devant les Turcs. "On aurait pu avoir plus de points mais on atteint notre objectif", selon Deschamps, déjà projeté sur le tirage au sort du 30 novembre. Cela n'assure pas un rang de tête de série aux Français - il faudrait pour cela qu'un rival comme l'Allemagne ou l'Espagne cale en début de semaine -, mais il leur permet d'éviter le très dangereux "pot N.3", possiblement synonyme de groupe corsé en juin.

    Les satisfactions sont toutefois ailleurs, plus précisément dans le jeu, après un piteux match au Stade de France jeudi, émaillé certes d'une qualification, mais surtout de déceptions offensives et de colère dans le vestiaire de la part du sélectionneur.

    - Mbappé amoindri et forfait -

    Est-ce cela qui a poussé "DD", pour son 100e match à la tête des Bleus, à effectuer une petite révolution tactique, en alignant pour la première fois de son mandat une improbable défense à trois ? A associer en attaque Wissam Ben Yedder et Olivier Giroud, pour pallier le forfait d'un Kylian Mbappé amoindri par un virus ? A laisser d'entrée sur le banc Benjamin Pavard et Lucas Digne, précisément les joueurs qu'il avait appréciés jeudi, pour donner sa chance au revenant Benjamin Mendy et au prometteur Léo Dubois ?

    "C'est un système que j'avais dans la tête depuis un bon moment", s'est-il justifié, vantant une "alternative" offrant "maîtrise, solidité et animation offensive de grande qualité".

    En l'espace de 90 minutes en effet, il est parvenu non seulement à assommer des Albanais pourtant prêts à bondir tel l'aigle bicéphale figurant sur leur drapeau, mais il a aussi permis à ses joueurs de retrouver confiance, quatre mois avant le prochain rassemblement, qui sera le dernier avant la préparation du championnat d'Europe.

    Auteur d'une bourde rare contre les Moldaves jeudi (2-1), Clément Lenglet a ainsi pu reprendre sa régularité habituelle, et découvrir, par-dessus le marché, un poste d'arrière central reculé où son aisance a pesé.

    - Griezmann retrouve l'efficacité -

    Sur une disette de près de six mois en sélection, sa plus longue chez les Bleus en termes de matches (7), Antoine Griezmann a pu, enfin, retrouver le chemin des filets, sur un centre précis de Dubois (31e). Tout en continuant d'être l'homme fort de l'animation offensive française, avec une nouvelle passe décisive, la septième de ces éliminatoires.

    Mais ce n'est pas tout: Deschamps a permis à Tolisso, buteur, de lancer un message à son nouvel entraîneur Hans-Dieter Flick, qui ne l'utilise pas au Bayern. Le doigt sur la bouche, l'autre sur la tempe: la célébration du milieu bavarois ne trompe pas.

    Le technicien basque a aussi donné sa chance à Presnel Kimpembe, qui l'a saisie avec assurance, et offert une deuxième titularisation de suite à Giroud malgré son manque de temps de jeu en club, et le joueur de Chelsea a prouvé qu'il tenait la cadence, malgré un face à face raté (52e), une tentative arrêtée par Etrit Berisha (63e), et un bijou de frappe enroulée sur le poteau (72e).

    Enfin, il a donné une nouvelle opportunité à Ben Yedder, peu brillant contre la Turquie en octobre (1-1). Mais le Monégasque a de nouveau manqué d'influence, et les 370 supporters français venus de l'Hexagone ont sans doute regretté l'absence de Mbappé, à qui cette formation innovante en 3-4-1-2 pourrait convenir à merveille.

    A part ça, ils ne seront pas venus pour rien.

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