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  • | Crée le 17.04.2020 à 15h10 | Mis à jour le 17.04.2020 à 15h10
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    Photo AFP

    Il criait "Aline" pour "qu'elle revienne", aimait la vie la nuit, le jeu et les voitures rapides : Christophe, dandy décalé de la chanson française, est décédé jeudi à 74 ans des suites d'une maladie pulmonaire, selon sa famille. "Christophe est parti. Malgré le dévouement sans faille des équipes soignantes, ses forces l'ont abandonné. Aujourd'hui, les mots se lézardent ... et tous les longs discours sont bel et bien futiles", ont écrit dans un communiqué transmis à l'AFP Véronique Bevilacqua, épouse du chanteur, et sa fille Lucie.

    Daniel Bevilacqua, de son vrai nom, avait été hospitalisé et admis en réanimation le 26 mars dans un hôpital parisien en raison d'une "insuffisance respiratoire", selon son producteur de spectacle, Laurent Castanié. Le 10 avril, Véronique Bevilacqua indiquait à l'AFP qu'il était "hospitalisé en réanimation à Brest (...) intubé sous sédation profonde"

    Véronique Bevilacqua n'a jamais fait mention de la maladie Covid-19 dans ses communiqués, et, interrogée au téléphone dans la nuit de jeudi à vendredi, elle a souligné qu'il était décédé "des suites d'un emphysème", une maladie pulmonaire. Le Parisien avait affirmé au moment de l'hospitalisation de Christophe que celui-ci avait été testé positif au coronavirus, ce que le producteur du chanteur n'avait pas confirmé.

    "Un couturier de la chanson"

    L'annonce de sa mort a bouleversé le monde du spectacle. Jean-Michel Jarre, qui avait écrit les textes de deux des ses albums majeurs - et leurs morceaux phares - "Les Paradis Perdus", 1973 et "Les Mots bleus", 1974, a déclaré qu'il avait "perdu un membre" de sa "tribu""C'était plus qu'un chanteur, c'était un couturier de la chanson", développe Jean-Michel Jarre, pour qui les circonstances de ce deuil sont très douloureuses : "On ne peut pas lui dire au revoir à cause de ce putain de virus".

    "Avec la disparition de Christophe, la chanson française perd une part de son âme, mais le bleu doux-amer de ses chansons est indélébile", a twitté le ministre de la Culture, Franck Riester.

    "Le dernier des Bevilacqua est parti rejoindre les paradis perdus. Merci pour ce bout de chemin inoubliable", a de son côté Pascal Nègre, ex-PDG d'Universal Music France, en référence à deux chansons de Christophe.

    "Aline", tube instantané, datait de 1965, mais le moustachu aux cheveux mi-longs était toujours dans l'air du temps et son aura incomparable intacte. Ses récents albums "Christophe, etc", volumes 1 et 2, sortis l'an passé, où il reprenait ses standards avec des interprètes de toutes générations, sont là pour le prouver. 

     

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