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  • © 2019 AFP | Crée le 11.01.2019 à 23h13 | Mis à jour le 11.01.2019 à 23h15
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    Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger fait une déclaration aux médias à l'issue d'une réunion avec le Premier ministre Edouard Philippe à Matignon, le 11 janvier 2019 à Paris Christophe ARCHAMBAULT-AFP

    Édouard Philippe a reçu vendredi une grande partie des syndicats, sans leur donner de précisions sur l'organisation du grand débat national attendu la semaine prochaine, avant des représentants du secteur associatif, sur fond de crise des "gilets jaunes".

    Le Premier ministre doit également, d'ici à lundi, s'entretenir de visu ou au téléphone avec les représentants des associations d'élus, a précisé Matignon. Il doit s'exprimer lundi pour préciser les contours de ce grand débat.

    Chez les syndicats, ni le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ni les représentants de Solidaires ne se sont rendus à Matignon où leurs homologues ont été reçus par le Premier ministre, la ministre du Travail Muriel Pénicaud et la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, Emmanuelle Wargon.

    Étaient en revanche présents Laurent Berger (CFDT), Yves Veyrier (FO), Patrick Martin (Medef), François Hommeril (CFE-CGC), Alain Griset (Union des entreprises de proximité), Jean-Lou Blachier (CPME), Luc Bérille (Unsa), Philippe Louis (CFTC), Catherine Lion (FNSEA), Sébastien Darrigand (UDES) et Paul Devin (FSU).

    Les représentants reçus n'ont eu "aucune précision" sur l'organisation du débat, a indiqué à la sortie François Hommeril (CFE-CGC).

    "Nous ne sommes pas organisateurs ou co-organisateurs", "nous n'avons nullement l'intention de nous faire instrumentaliser, pas plus que nous n'avons l'intention d'instrumentaliser qui que ce soit", a de son côté déclaré Yves Veyrier (FO).

    Laurent Berger (CFDT) a dit souhaiter "que ce débat soit totalement indépendant, qu'il ne soit pas forcément dirigé par le gouvernement".

    "Il faut que ce débat serve à quelque chose", a insisté M. Berger qui prône ensuite "une sorte de Grenelle du pouvoir de vivre" qui reprendrait des propositions issues du débat, "pourquoi pas avec des formules innovantes telles que des jurys citoyens".

    Pour François Hommeril, "la vraie nature du problème, c'est le pouvoir d'achat. (...) Or le grand débat, c'est bien qu'il ait lieu, mais il ne règlera pas ce problème de fond".

    Ce débat doit débuter la semaine prochaine alors que les "gilets jaunes" préparent de nouveaux rassemblements samedi à travers la France.

    Emmanuel Macron doit adresser une "lettre aux Français" avant d'effectuer un premier déplacement mardi dans l'Eure pour lancer la consultation.

    Beaucoup de points restent à régler, en particulier le pilotage de ce débat après la démission soudaine mardi soir de Chantal Jouanno, la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), après la polémique suscitée par son salaire mensuel brut de 14.666 euros.

    "Ca ne change rien. Le débat, il est prêt", assure un conseiller de l'exécutif.

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