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  • © 2016 AFP | Crée le 08.11.2016 à 21h12 | Mis à jour le 08.11.2016 à 21h15
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    Des personnels médicaux, infirmiers, docteurs, étudiants manifestent contre la loi Santé, le 15 mars 2016 à Paris JOEL SAGET-AFP/Archives

    Plus d'un millier d'infirmiers et aide-soignants étaient rassemblés mardi matin devant la gare Montparnasse à Paris pour dénoncer leurs conditions de travail dans le cadre d'un mouvement de mobilisation national inédit depuis 28 ans, a constaté une journaliste de l'AFP.

    "Infirmiers méprisés, patients en danger", scandaient les manifestants vêtus de blouses blanches ou bleues, masques sur le visage et calot sur la tête, avant de se diriger vers le ministère de la Santé.

    L'intersyndicale CGT, FO, SUD devait être reçue à midi par la direction générale de l'offre de soins.

    "Les conditions de travail se dégradent, la charge s'alourdit, nous n'avons pas de reconnaissance salariale et de plus en plus de tâches nous sont déléguées", dénonce Coline Mayjonad, 23 ans, infirmière dans un établissement privé à but non lucratif parisien.

    "On a de moins en moins de temps pour le relationnel avec les patients, parfois on a du mal à trouver du sens à notre travail", raconte dépitée la jeune infirmière.

    A l'appel des fédérations FO-CGT-SUD-CFTC de la fonction publique hospitalière et une vingtaine d'organisations d'infirmières salariées, libérales ou étudiantes, infirmiers, mais aussi aides-soignants, agents administratifs et autres personnels hospitaliers sont appelés à observer une journée de grève. Plusieurs rassemblements sont prévus partout en France: Nantes, Marseille, Toulouse, Lyon, Bordeaux...

    A Reims, les infirmiers et infirmières du bloc opératoire du CHU ont mis en place un barrage filtrant et distribuent des tracts.

    "On n'est pas dans une entreprise qui fabrique des boulons, on est sur de l'humain. Or les agents n'ont plus le temps de discuter avec les malades alors que cela pourrait leur permettre d'aller mieux et contribuer à leur guérison. Il n'y a plus de place pour le patient", déplore Chantal Berthélémy, infirmière à l'hôpital d'Epernay (Marne).

    "Parfois il nous faudrait quatre jambes et quatre bras pour tout faire", poursuit cette gréviste pour qui "tout cela s'est accentué au regard des objectifs financiers des hôpitaux qui doivent être rentables".

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