Après l'attaque d'un plongeur sous-marin par un requin bouledogue, fin janvier, à Nouville, celle d'un jeune supiste qui s'est déroulée à la plage de Magenta, le 9 avril dernier, est la deuxième depuis le début de l'année. Toutes deux se sont déroulées à Nouméa et toutes deux ont été non mortelles.

Si, après trois mois et demi, le nombre d'attaque est déjà plus élevé qu'au cours de toute l'année dernière (un homme avait été attaqué, en mars 2017, au nord de Lifou), il est très nettement inférieur à l'année 2016 durant laquelle six attaques avaient été recensées, dont deux mortelles. La première à Bourail (avril) et la seconde à Koumac (septembre).

Début février, une semaine après l'attaque du plongeur à Nouville, des mesures avaient été annoncées - notamment la Ville de Nouméa et le Port autonome - pour lutter contre le risque requin. D'autres mesures sont également à l'étude.

Tout au long de l'année 2017, 155 interactions entre humains et requins avaient été relevées par l'organisme International Shark Attack File (ISAF), qui avait également noté une augmentation des attaques de requins.

Sur les cinq attaques mortelles répertoriées l'année dernière par l'ISAF, deux se sont produites à La Réunion, une en Australie, une à Cuba et une dernière au Costa Rica. Les Etats-Unis, qui comptent 53 incidents impliquant des requins, n'ont connu aucune attaque mortelle. Quatorze incidents ont été répertoriés en Australie et trois à La Réunion, sur la même période.