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  • | Crée le 11.09.2018 à 18h54 | Mis à jour le 12.09.2018 à 12h28
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    Photo Archives Julien Cinier

    [MISE À JOUR]

    Après plus de trois heures de délibéré, le verdict est tombé ce mardi soir, à 22 h 15 : Iveric Gnibekan a été condamné à la peine de dix ans de réclusion criminelle.

    Il a été reconnu coupable du meurtre de Ramon Noraro, en décembre 2016, à Saint-Louis.

    La cour a, par ailleurs, acquitté Iveric Gnibekan, 29 ans, de la tentative de meurtre sur Fernand Noraro, le neveu de Ramon. 

    Également poursuivi pour une seconde tentative de meurtre sur Jérôme Wamytan, l'accusé a été acquitté puis reconnu coupable de coups et blessures volontaires.

    L'avocat général Christian Pasta avait requis entre 16 et 20 ans de réclusion criminelle. 

    Plus d'informations dans votre édition de demain, mercredi 12 septembre.

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    Prévu sur trois jours, le procès d'Iveric Gnibekan va finalement durer deux jours.

    La cour d'assises qui juge cet homme de 29 ans, accusé d'un meurtre de Ramon Noraro et de deux tentatives de meurtre entre le 18 et le 19 décembre 2016 à Saint-Louis, doit rendre son verdict ce mardi soir.

    En fin de journée, après un long réquisitoire, l'avocat général a requis contre Iveric Gnibekan entre 16 et 20 ans de réclusion criminelle. Christian Pasta a méthodiquement déconstruit la thèse de la légitime défense soutenue par la défense. « Iveric Gnibekan était animé par une intention d'homicide », a-t-il notamment déclaré.

    Un peu plus tôt, la partie civile, représentée par Me Xavier Lombardo, a rappelé les blessures infligées au visage à Fernand Noraro, aujourd'hui à moitié aveugle, et à Jérôme Wamytan, handicapé à vie à une jambe. « L'accusé n'a pas hésité à tuer un homme pour soi-disant défendre sa famille. C'est quelqu'un de très déterminé. Mais la légitime défense ne tient pas une seconde », a plaidé Me Lombardo.

    En toute fin de journée, Me Frédéric De Greslan a pris la parole. Le défenseur d'Iveric Gnibekan a, dans un premier temps, réaliser son portrait - « c'est un bon père, un artiste qui sait faire avec un stylo des dessins plus réalistes qu'une photo » - avant de soutenir la thèse de la légitime défense : « il sait que sa famille est en danger. Il veut les protéger. Il a tiré parce qu'il n'avait pas d'autre alternative », a souligné l'avocat.

    Le verdict est attendu dans quelques heures.

    Plus d'informations dans votre édition de demain, mercredi 12 septembre.

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