Municipales, crise de la Covid-19, renouvellement du Congrès... Les sujets ne manquaient pas, ce samedi matin, au conseil politique de l'Eveil océanien, organisé au Dock socioculturel de Païta. Après un an et demi d'existence et des sièges ravis à la province Sud, au Congrès et désormais dans les quatre mairies de l'agglomération, l'heure était au bilan.

Mais ce rendez-vous était surtout l'occasion de rappeler le positionnement de ce parti politique pour le prochain référendum. Et sa vision n'a pas bougé d'un pouce depuis l'an dernier : l'Eveil océanien ne donne aucune consigne de vote. « On comprend que ce positionnement peut sembler très difficile parce qu’on est vraiment un mouvement qui sort des habitudes, explique Veylma Falaéo, membre fondatrice du parti. L’Eveil océanien, c’est une salade de fruits avec des loyalistes, des indépendantistes, des autonomistes et même des apolitiques. Et malgré nos convictions propres et nos tendances politiques, on essaie de prendre des décisions communes qui nous semblent justes pour le peuple. »

Le parti appelle d'ailleurs les Calédoniens à se rendre aux urnes pour faire leur devoir de citoyens en votant « en leur âme et conscience », le 4 octobre. « Le résultat sera sûrement contesté par rapport aux conditions qui ont changé depuis 2018, poursuit Veylma Falaéo. Mais il faut que les choses se passent dans un climat serein, même si on voit bien que ces derniers temps, c’est difficile. Notre pays a besoin de paix et de sérénité. »