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  • © 2019 AFP | Crée le 25.05.2019 à 08h06 | Mis à jour le 25.05.2019 à 08h10
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    Rolland Courbis lors de la défaite à domicile de Caen 1-0 face à Bordeaux en dernière journée de L1 le 24 mai 2019 JEAN-FRANCOIS MONIER -AFP

    Venu sauver Caen de la relégation, Rolland Courbis aura échoué dans sa mission à la dernière journée après la défaite domicile (1-0) contre Bordeaux et la victoire de Dijon (2-1) contre Toulouse, qui offre le barrage aux Bourguignons.

    Avant cette dernière journée, les Normands, en position de barragistes, pouvaient encore espérer se sauver directement en cas de scénario favorable.

    Une situation à laquelle peu auraient pu croire après le 0-5 encaissé à domicile face à Saint-Étienne lors de la 29e journée, qui avait laissé Caen dernier et traumatisé.

    Usant de grosses ficelles éprouvées et du sentiment d'injustice né des accusations imprudentes du président de Guingamp Bertrand Desplat au sujet d'une tentative d'arrangement du match contre Angers pour la 32e journée, Rolland Courbis avait réussi à remobiliser l'équipe.

    Caen avait alors pris 10 points en 4 matches entre la 33e et la 36e journée, avant les deux défaites fatales à Lyon (4-0) et contre Bordeaux.

    Pour autant, il n'est pas question de faire peser la responsabilité de cette descente sur l'ancien entraîneur de Marseille, Bordeaux, Montpellier ou Rennes, arrivé aux deux-tiers du championnat.

    Les deux dernière saisons, déjà, Caen s'était sauvé in extremis.

    L'arrivée, en fin de saison dernière, d'un nouveau président, Gilles Sergent, la nomination de Fabien Mercadal pour remplacer Patrice Garande sur le banc et le départ du manager général Xavier Gravelaine étaient sensé apporter un grand coup de fraîcheur pour la cinquième saison de Malherbe dans l'élite.

    - Le binôme était presque parfait -

    Novice en Ligue 1, mais précédé d'une bonne réputation pour son travail avec le Paris FC, Mercadal a bien essayé d'imposer sa patte.

    Homme de caractère, il voulait passer du football tout en verticalité avec une prise de risque importante et énormément de centres de Patrice Garande à un jeu avec "de l'intensité, (pour) récupérer le ballon le plus vite possible et le conserver le plus longtemps".

    Mais après quelques prestations initiales encourageantes, il a peiné à trouver la solution pour rendre son équipe réellement efficace dans les deux surfaces.

    Il s'est aussi rapidement braqué face aux critiques d'une presse peu patiente tandis que ses relations avec les joueurs n'ont pas toujours été des plus paisibles non plus.

    De là était née l'idée de lui adjoindre un Rolland Courbis plus en rondeur mais aussi meneur d'homme hors-pair et, surtout, à l'expérience sans égal parmi les entraîneurs encore en activité.

    En dépit d'un quiproquo sur qui décide quoi fin mars, le binôme a montré une belle entente et une vraie complémentarité, Caen finissant par trouver une organisation défensive appréciable, quitte à donner dans un pragmatisme assumé, à l'image de cette prestation minimaliste à Guingamp (0-0), la lanterne rouge.

    - Son mercato comme un boulet -

    Caen aura traîné cette saison comme un boulet son mercato décevant: Claudio Beauvue n'aura jamais retrouvé son niveau de Guingamp, Paul Baysse ou Yacine Bammou ont rapidement quitté le onze titulaire et n'auront pas été les leaders espérés tandis que Saïf-Eddine Khaoui a été beaucoup trop inconstant.

    Seul Fayçal Fajr, de retour d'Espagne, aura été régulier à un bon niveau, même si son tempérament orageux n'est pas toujours bien passé dans le vestiaire.

    Parmi les motifs d'espoirs, Caen pourra toujours s'appuyer sur sa jeunesse pleine de promesses avec des joueurs tels que Yoël Armougom, Jessy Deminguet, Younn Zahary ou Herman Moussaki qui formeront, sans doute, l'ossature de l'équipe en Ligue 2.

    Avec qui à leur tête ? Courbis a assuré qu'il ne resterait pas pour prendre la place de Mercadal mais éventuellement dans le cas d'une prolongation de leur direction bicéphale.

    A moins que Caen, qui vient aussi de se séparer de son directeur sportif Alain Caveglia, dernier membre du quatuor de l'ancienne direction, et remplacé par Yohan Eudeline en provenance d'Angers, ne présage à nouveau d'une volonté de repartir de zéro.

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