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  • © 2016 AFP | Crée le 24.07.2016 à 23h15 | Mis à jour le 24.07.2016 à 23h20
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    Le président de la région Paca, Christian Estrosi, et le maire de Nice Philippe Pradal lors d'une cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat le 21 juillet 2016 à Nice

    Christian Estrosi, 1er adjoint LR chargé notamment de la sécurité à Nice, engagé dans une vive polémique avec le gouvernement sur le dispositif déployé le 14 juillet, n'a assisté à aucune des réunions préparatoires à l'événement, a-t-on appris dimanche auprès de la municipalité de droite.

    Le président de la région Paca et ex-maire de Nice, qui avait cédé en juin son siège à son ex-premier adjoint Philippe Pradal pour se conformer à la loi sur le cumul des mandats, était représenté à ces réunions par ses collaborateurs "les plus compétents", a-t-on ajouté de même source, confirmant une information du Monde.

    "Réunions de préparation sont des réunions d'experts. Le préfet n'était pas présent. Des attaques ridicules pour masquer les vraies questions", a régi sur Twitter Christian Estrosi.

    "Ce sont évidemment des réunions d'experts: le 1er adjoint n'y avait en rien sa place, et d'ailleurs le préfet n'y était pas non plus. Si Christian Estrosi y avait pointé le bout de son nez, on aurait été éberlué autour de la table. Tout ceci est ridicule. Sauf qu'il s'agit d'une attaque, d'un écran de fumée grossier face aux graves questions qui se posent à l'exécutif", a ajouté la municipalité.

    La préfecture s'est de son côté "refusé à tout commentaire en raison de l'enquête en cours" de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), saisie par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

    Depuis l'attentat qui a fait 84 morts sur la Promenade des Anglais le 14 juillet, M. Estrosi est engagé dans une vive polémique avec le gouvernement autour du dispositif de sécurité déployé pour l'événement.

    Dans le Journal du dimanche, la policière municipale chargée de la vidéosurveillance dans la ville affirme avoir subi des pressions du ministère de l'Intérieur pour modifier son rapport sur ce dispositif.

    A la suite de la publication de cette interview, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a fait savoir part ses services qu'il allait porter plainte ce dimanche pour "diffamation" en raison de ces "graves accusations".

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