fbpx
  • © 2017 AFP | Crée le 04.05.2017 à 00h04 | Mis à jour le 04.05.2017 à 00h05
    Imprimer
    Le vice-président du Nigeria Yemi Osinbajo, le 7 mars 2017 à Lagos PIUS UTOMI EKPEI-AFP/Archives

    Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari ne s'est pas présenté mercredi au conseil des ministres pour la troisième fois consécutive, relançant une fois encore les inquiétudes sur son état de santé, malgré les déclarations rassurantes de son épouse.

    Le vice-président Yemi Osinbajo a siégé à la tête du conseil hebdomadaire, après avoir assuré l'intérim de la présidence pendant plus de 8 semaines, lors d'une absence prolongée de M. Buhari, pour un congé médical à Londres, conformément à la Constitution.

    La semaine dernière, le porte-parole de la présidence a assuré que M. Buhari, âgé de 74 ans, travaillait "depuis la maison" et qu'il avait besoin de se reposer après son traitement en Angleterre, sans donner davantage de précisions sur la nature de sa maladie.

    S'exprimant sur Twitter, Aisha Buhari, a déclaré mardi soir que son époux "continue à remplir ses devoirs pendant toute cette période", et que son état de santé "n'est pas aussi grave que ça en a l'air".

    Pourtant, le président ne s'est pas non plus rendu à la mosquée pour la prière hebdomadaire vendredi dernier, ni au mariage de l'un de ses petits-fils samedi, alimentant les rumeurs mais aussi les appels à sa vacance du pouvoir.

    Mardi, des membres de la société civile nigériane se sont unis pour appeler le président à se mettre en congé du pouvoir, assurant que ses problèmes de santé ne lui permettaient plus de diriger le pays.

    De nombreux hommes politiques, d'abord de l'opposition puis peu à peu du parti du président, le All Progressive Congress (APC), se sont également inquiétés de la situation de blocage que pourrait causer son absence des affaires, s'il ne délègue pas son pouvoir au vice-président comme le prévoit la Constitution, en pleine période de récession.

    La question de la santé du chef de l'État est sensible au Nigeria - pays le plus peuplé d'Afrique et principale puissance pétrolière du continent avec l'Angola - depuis qu'en 2010, le président Umaru Yar'Adua est décédé de problèmes rénaux, longtemps cachés au grand public.

    L'hospitalisation d'Umaru Yar'Adua à l'étranger avait déclenché des mois d'incertitude politique, jusqu'à sa mort à l'âge de 58 ans le 5 mai 2010, qui a finalement porté au pouvoir le deuxième personnage de l'État, le vice-président Goodluck Jonathan pour le reste de son mandat. M. Jonathan a ensuite remporté la présidentielle de 2011.

    Si le président Buhari devait ne plus exercer le pouvoir, il serait normalement remplacé par le vice-président Osinbajo jusqu'à la prochaine élection prévue en février 2019

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS