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  • | Crée le 28.08.2020 à 10h50 | Mis à jour le 28.08.2020 à 11h32
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    Pour Calédonie ensemble, la décision de Vale doit impérativement être reportée après le référendum pour faire «baisser la pression». Photo M.C.

    « La cession de Vale à un repreneur n'est pas une opération entre deux privés » : c'est le leitmotiv de la conférence de presse qui s'est tenue ce vendredi matin au sein du QG de Calédonie ensemble.

    Une position développée par Philippe Michel : « C'est un sujet qui intéresse les institutions de la Nouvelle-Calédonie au premier chef. Le Congrès, parce que c'est lui qui a accordé une exonération totale d'impôts et de taxes à Vale jusqu'en 2032. C'est un sujet qui intéresse la province Sud parce qu'elle doit donner un avis sur le projet de reprise puisqu'elle doit veiller à ce que les garanties financières apportées par Vale, à hauteur de 10 milliards de francs, soient maintenues. Mais aussi parce que c'est sous l'égide de la province Sud qu'a été signé le pacte de développement durable du Grand Sud qui a permis à cette usine, après bien des difficultés, d'être bien insérée dans son environnement. »

    Le Congrès a accordé une exonération totale d'impôts et de taxes à Vale jusqu'en 2032

    « Ce sujet intéresse aussi la SPMSC, c'est-à-dire les trois provinces qui ont signé avec Vale un pacte d'actionnaire qui leur permet de monter à 10, voire 20 % de participation du capital (contre 5 % actuellement, NDLR), a poursuivi Philippe Michel, ce qui signifie que Vale ne peut pas vendre la totalité de son capital à qui elle souhaite. »

    Et Philippe Gomès de rappeler « On parle de la cession d'une usine qui génère 60 milliards de francs de salaires et de retombées sur l'économie calédonienne. »

    Au terme de ce constat, Calédonie ensemble propose donc sa « feuille de route » :

    • Une réunion du Congrès en session extraordinaire pour auditionner toutes les parties.
    • Un report de la décision sur le choix du repreneur, prévue le 8 septembre, après les échanges avec les collectivités, à une date ultérieure au référendum.
    • Une réunion de l'assemblée de province Sud « en toute transparence sur ce dossier ».

    « Ce que je souhaite, c'est que le choix du repreneur ne se fasse pas dans le dos des élus et des Calédoniens. Là, de la façon dont il est géré, en plus du sujet du référendum, c'est un sujet d'opposition majeur entre les Calédoniens. A chacun désormais d'assumer ses responsabilités », a conclu Philippe Michel.

    Plus de détails dans votre édition de samedi, en pages Pays.

     

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