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  • © 2016 AFP | Crée le 04.06.2016 à 04h51 | Mis à jour le 04.06.2016 à 04h55
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    Novak Djokovic exulte après sa victoire sur Dominic Thiem en demi-finale à Roland-Garros, le 3 juin 2016

    Novak Djokovic à Andy Murray se disputeront le titre dimanche à Roland-Garros, dans la 34e édition d'un grand classique du circuit qu'on n'avait encore jamais vu à l'affiche de la finale à Paris.

    Les N.1 et 2 mondiaux ont fait respecter la hiérarchie aux dépens du jeune Autrichien Dominic Thiem dans le cas du Serbe (6-1, 6-2, 6-4), et du tenant du titre, le Suisse Stan Wawrinka, dans celui du Britannique (6-4, 6-2, 4-6, 6-2).

    Les demi-finales ont été disputées simultanément sur le Central et sur le court Suzanne-Lenglen pour faire de la place aux femmes, en retard d'un jour sur la programmation habituelle à cause de la pluie.

    Ce sont l'Américaine Serena Williams et l'Espagnole Garbiñe Muguruza qui joueront la finale samedi grâce à leurs victoires sur la Néerlandaise Kiki Bertens (7-6 (9/7), 6-4) et sur l'Australienne Samantha Stosur (6-2, 6-4).

    Retrouver Djokovic et Murray à ce niveau n'a rien d'une surprise, surtout depuis le forfait de Rafael Nadal qui avait dégagé la route du Serbe. Le N.1 mondial, en quête du seul titre du Grand Chelem manquant à son palmarès, sera favori pour sa quatrième tentative (après 2012, 2014 et 2015): il mène 23 à 10 dans leurs duels et 4 à 2 en finale de Grand Chelem, la dernière en date ayant eu lieu à Melbourne en janvier.

    Mais le pronostic n'est plus aussi facile à établir depuis le tournoi de Rome. Murray y a montré ses progrès sur terre battue en dominant Djokovic en finale (6-3, 6-3). C'était une première pour lui sur cette surface face au Serbe, qui équilibrait un peu leur bilan après 12 défaites en 13 matches tous terrains confondus.

    Face à Thiem, qui découvrait ce niveau dans un tournoi majeur à 22 ans, le N.1 mondial a été intraitable. Il lui a suffi d'1h48 min pour montrer à l'Autrichien le chemin qui lui reste à parcourir. D'une grande rigueur en fond de court (seulement 5 fautes par set), il n'a eu qu'un tout petit relâchement au troisième, lorsque Thiem a mené 3 à 0. Mais l'alerte a été de courte durée.

    - Premier Britannique depuis 1937 -

    L'autre demi-finale paraissait indécise, mais elle l'a été à peine plus. Difficile à déborder en défense, Murray a contraint Wawrinka à prendre des risques du fond du court. Le Suisse a fait les coups gagnants (41 à 25), mais aussi les fautes (43 à 22). L’Écossais l'a fait souffrir en délivrant de superbes amorties.

    Même la prise du troisième set, sur la première balle de break pour Wawrinka depuis près de deux manches, n'a pas relancé le suspense, car l'Écossais a pris le service adverse dès le début du quatrième set et s'est envolé vers la victoire en 2h35 min. Le match aurait même été plus court s'il avait été plus efficace sur les balles de break (5 sur 15).

    Ce sera la dixième finale de Murray en Grand Chelem, la première à Paris, et la première aussi d'un Britannique à Roland-Garros depuis la défaite de Bunny Austin en 1937.

    Comme pour s'envoyer mutuellement un message par speakers interposés, les deux champions ont affirmé après leurs victoires qu'ils avaient joué leur "meilleur match sur terre battue" (Murray) et leur "meilleur match de la saison" (Djokovic). Une belle promesse pour la finale.

    - Retrouvailles entre Williams et Muguruza -

    Dans le tournoi féminin, personne n'osera dire que la tenante du titre Serena Williams n'est pas favorite avec l'immense expérience de ses 34 ans et 21 trophées en Grand Chelem (dont trois à Paris). Une 22e lui permettrait d'égaler le record de Steffi Graf (pour l'ère Open) et de se rapprocher du celui, absolu, de Margaret Smith-Court (24). Elle avait échoué face à ce défi, contre toute attente, en finale de l'Open d'Australie, contre l'Allemande Angelique Kerber.

    Face à elle, la N.1 mondiale retrouvera une joueuse qui lui rappelle de bons et de mauvais souvenirs. Les bons datent de l'an passé en finale de Wimbledon (6-4, 6-4) et les mauvais d'il y a deux ans au deuxième tour de Roland-Garros. L'Espagnole d'origine vénézuélienne, alors âgée de 20 ans, avait créé la sensation en l'emportant 6-2, 6-2. Elle s'est depuis installée dans le top 4 et rêve de succéder à Arantxa Sanchez, la seule championne ibérique de Roland-Garros (1989, 1994, 1998).

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