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  • © 2019 AFP | Crée le 22.01.2019 à 00h15 | Mis à jour le 22.01.2019 à 00h20
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    L'ex-directeur général de Spanghero Jacques Poujol le 21 janvier 2019 au tribunal correctionnel de Paris ERIC FEFERBERG-AFP

    Le procès de l'affaire Spanghero, le volet le plus connu du retentissant scandale de la viande de cheval vendue comme du bœuf qui avait éclaté en Europe en 2013 s'est ouvert lundi après-midi à Paris.

    Sont jugés deux anciens dirigeants de l'ex-société de transformation des viandes Spanghero, implantée en Occitanie: l'ex-directeur général Jacques Poujol et l'ancien directeur du site, Patrice Monguillon. Mais également les négociants néerlandais Johannes Fasen et Hendricus Windmeijer, déjà condamnés aux Pays-Bas pour une fraude comparable.

    Présents devant le tribunal correctionnel, sauf M. Fasen, les quatre prévenus sont poursuivis principalement pour tromperie et escroquerie en bande organisée.

    L'affaire des "lasagnes au cheval", d'ampleur internationale, avait éclaté début 2013 au Royaume-Uni.

    Lourdement touchées, des marques comme Findus ou Picard avaient massivement retiré de la vente leurs lasagnes "pur bœuf" et autres moussaka après des tests ADN ayant révélé que la viande était en fait du cheval.

    Les investigations ont mis au jour une fraude organisée et lucrative, qui a pu prospérer sur des contrôles insuffisants.

    Les prévenus sont notamment soupçonnés d'avoir trompé la société ayant fabriqué ces plats préparés, Tavola, filiale luxembourgeoise du groupe Comigel, en lui vendant en 2012 et début 2013 plus de 500 tonnes de viande présentée comme du bœuf à l'aide d'étiquetages trompeurs.

    Ce scandale alimentaire - mais pas sanitaire - avait révélé la complexité et l'opacité des circuits d'approvisionnement et de transformation, de l'abattage de l'animal à la commercialisation de millions de plats cuisinés.

    Si le volet Spanghero est le plus connu, toute la viande de cheval retrouvée dans des plats pur bœuf à l'époque du scandale n'a pas transité par cette entreprise.

    Devant la presse, l'un des avocats de Jacques Poujol, Antoine Vey, a estimé qu'il "ne faut pas faire de lui le responsable du système", assurant que son client, "comme d'autres entreprises, a été "trompé au niveau de la viande de cheval" par le négociant Johannes Fasen, lequel plaide le contraire.

    Parmi les parties civiles, on trouve notamment Findus, Picard, Tavola, Carrefour ou encore des associations de défense des consommateurs.

    Les audiences sont prévues du lundi au mercredi jusqu'au 13 février.

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