fbpx
  • © 2019 AFP | Crée le 27.10.2019 à 19h57 | Mis à jour le 27.10.2019 à 20h00
    Imprimer
    Alex Thomson et Guillermo Altadill à bord du monocoque Imoca "Hugo Boss" le long de la côte près du Havre, le 25 octobre 2019 CHARLY TRIBALLEAU-AFP

    Dix jours ! C'est bien un temps de course record que la star britannique de la voile Alex Thomson pronostique pour la 14e édition de la Transat Jacques Vabre, à bord d'un tout nouveau bateau volant, l'un des cinq 'foilers' en tête d'affiche de la course en double.

    Dimanche, à 13h15, une flotte conséquente de 59 bateaux quittera le port du Havre à destination de Salvador de Bahia (Brésil) pour une traversée qui s'annonce très rapide avec ces 'foilers', une nouvelle génération de voiliers équipés d'appendices latéraux (les foils) qui permettent à la coque de s'élever au dessus de l'eau pour voler.

    "Le record, c'est quoi ? Douze jours et demi (13 j 7 h en 2017, NDLR) ? Avec ces mêmes conditions, je serai surpris si ces nouveaux bateaux, au moins celui de Charal, ne le font pas en 10 jours", s'avance Alex Thomson, qui étrennera son engin (Hugo Boss), mis à l'eau en septembre.

    Son bateau est un Imoca, un monocoque de 18 m qui fait les beaux jours de la course mythique autour du monde en solitaire, le Vendée Globe, dont la prochaine édition se jouera dans un an. Tous les accrocs de la course au large rêvent de la gagner, et la Transat Jacques Vabre (TJV) est un gros point de passage.

    "Je reste convaincu que si tu dois être performant au Vendée Globe, c'est que tu auras été prêt à la Transat Jacques Vabre", assure Jérémie Beyou, le grand favori de la course avec son foiler Charal (et son co-skipper Christopher Pratt).

    - Beyou favori -

    Son bateau est le premier de la dernière génération des imoca à avoir été mis à l'eau, il y a un an. Ce qui signifie une année à apprendre de la machine pour en tirer le plus grand potentiel.

    Ses rivaux - qui ont tous pris en main leurs machines lors des dernières semaines - sont Thomson (co-skipper Neal Mc Donald), Thomas Ruyant (Advens for Cybersecurity, co-skipper Antoine Koch), Charlie Dalin (Apivia, co-skipper Yann Eliès) et Sébastien Simon (Arkéa Paprec, co-skipper Vincent Riou).

    "Le bon en avant sur certaines allures est colossal, parfois il y a des différences de 7 noeuds (13 km/h), c'est fou. C'est parfois deux fois la vitesse du vent, c'est fabuleux. On peut tout atomiser mais comme en multicoques, on a toujours ce facteur limitant de la hauteur de vague", souligne Beyou, qui a échoué à traverser l'atlantique l'année dernière lors de la Route du Rhum, et qui préfère parler d'une arrivée dans 12 jours.

    En embuscade, des imoca moins modernes mais bien rompus à toutes épreuves comme Maître CoQ de Yannick Bestaven/Roland Jourdain, Initiatives-Cœur de Samantha Davies/Paul Meilhat ou encore le Banque Populaire de Clarisse Crémer/Armel le Cléac'h, profiteront de la moindre embûche sur le route des défricheurs.

    Mais même si les imoca sont bels et bien les vedettes de cette Transat Jacques Vabre, - 29 bateaux au départ -, la course devrait être remportée par un multicoque, plus rapide - a priori - qu'un monocoque.

    - Sans les Ultim -

    Pour cette 14e édition, ils ne sont que trois multi, dans la classe des Multi50 (15 m de long), et peinent à prendre la lumière. Ils sont dans l'ombre de la classe très élitiste des Ultim, ces trimarans géants de 32 m de long, qui ont ouvert la voie à la navigation volante.

    Et les Ultim ne disputent pas la Transat Jacques Vabre cette année, faute d'entente entre les organisateurs et la classe Ultim. Ils se sont donc concocté leur propre course en double, la Brest Atlantiques, une boucle via le Brésil et l'Afrique du sud, qui doit durer un mois. Le départ de cette course à quatre sera donné une semaine après le départ de la TJV...

    "J'aurais préféré que les Ultim soient sur la Jacques Vabre", regrette Vincent Riou. Le problème de la voile c'est le manque de lisibilité parce qu'il y a beaucoup trop d'événements et on en rajoute un au calendrier, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose".

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS