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  • © 2019 AFP | Crée le 21.05.2019 à 06h32 | Mis à jour le 21.05.2019 à 06h35
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    Marche destinée à obtenir du président Macron le maintien en vie de Vincent Lambert le 20 mai 2019 à Paris KENZO TRIBOUILLARD-AFP

    Plusieurs centaines de personnes défilaient lundi soir à Paris du ministère de la Santé vers l'Elysée pour réclamer une "grâce présidentielle" pour le tétraplégique Vincent Lambert, dont l'arrêt des soins visant à le maintenir en vie a débuté contre la demande de ses parents.

    Les manifestants, qui se sont élancés peu avant 21H00, tenaient pour certains une banderole proclamant "La valeur d'une civilisation se mesure au respect qu'elle porte aux plus faibles" et scandaient les slogans "La vie pour Vincent", "Sanchez assassin (du nom du médecin de Reims qui a signé en avril 2018 la demande d'interruption des traitements), "Vincent est vivant" ou encore "Macron assassin".

    "C'est la dernière chance pour que le président réagisse. C'est inadmissible de faire mourir quelqu'un comme ça arbitrairement. La vie passe avant tout", a commenté auprès de l'AFP Guillaume de Saizieu, l'un des participants.

    Selon ce Nantais de 50 ans de passage à Paris pour le travail, "il y a une volonté politique de faire passer un discours sur l'euthanasie. C'est comme ça que les gouvernements ont procédé avec l'avortement, avec toutes les mesures anti-vie. On prend un cas, on le médiatise, on joue sur l'émotion..."

    "Ce n'est pas à l'homme de choisir quand un homme doit mourir. Il faut laisser Dieu, ou la nature si on ne croit pas, faire. On n'a pas droit de vie et de mort sur l'espèce humaine", a-t-il poursuivi.

    Avec son sweat "J'aime la vie", Marie Soulard est venue "parce qu'il faut le sauver. Il n'est pas en fin de vie. Il est alimenté et hydraté. A ce moment là, on peut tuer tous les handicapés. La vie n'a pas de prix".

    "Tous (les responsables) disent qu'ils ne peuvent rien faire, qu'il n'est pas responsable mais Emmanuel Macron lui a la responsabilité, il peut agir", a affirmé l'étudiante en droit de 18 ans.

    Pour le directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles également présent, Geoffroy Lejeune, "Vincent Lambert n'était pas inconscient, il n'était pas un légume, il n'est pas branché, il n'est pas atteint d'une maladie incurable. Il est l'un des membres les plus fragiles de notre société".

    "Il y a urgence. Depuis ce matin, il est en danger de mort", a-t-il ajouté.

    "Nous ne nous résignons pas à admettre que Vincent soit assassiné froidement, Leonettiquement" en référence à la loi Léonetti. "Nous n'acceptons pas le crime d'Etat que la France est en train de commettre", a déclaré à la foule Me Jean Paillot, l'un des avocats des parents de Vincent Lambert.

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