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  • © 2018 AFP | Crée le 23.09.2018 à 07h04 | Mis à jour le 23.09.2018 à 07h05
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    Le volleyeur français Earvin Ngapeth lors de l'Euro, le 30 août 2017 à Katowice PIOTR NOWAK-AFP/Archives

    S'ils passent, on parlera du "miracle de Varna": les volleyeurs français, quasiment éliminés du Mondial la veille, ont repris espoir samedi en dominant la Pologne, championne en titre, 3 à 1 (25-15, 25-18, 23-25, 25-18), grâce à un formidable Earvin Ngapeth.

    Pour jouer la phase finale à Turin, les Bleus doivent maintenant battre l'Argentine dimanche (16h00) dans leur dernier match du deuxième tour.

    Mais cela ne sera pas forcément suffisant.

    Il faudra que la Pologne perde contre la Serbie dans la foulée pour que les Bleus terminent deuxièmes du groupe H. Et il faudra aussi espérer que la France fasse partie des meilleurs deuxièmes, car deux seconds seulement sur les quatre groupes seront du voyage en Italie.

    Les Français étaient au fond du trou vendredi après leur défaite contre la Serbie 3 à 2 et leurs trois balles de match ratée. Mais ils ont commencé à voir la lumière quand l'Argentine a battu la Pologne (3-2) en soirée, condition sine qua non, que personne n'osait espérer, pour rester en vie.

    Face à la Pologne, les Bleus sont enfin arrivés sur le terrain libérés et avec un moral de vainqueurs. Avec cet esprit "Team Yavbou" qui leur avait manqué pour conclure leurs matches contre le Brésil, les Pays-Bas et la Serbie, tous perdus 3 à 2.

    - "Un trou de souris" -

    "On s'est demandé pourquoi on n'était plus nous-mêmes. On s'est dit: +jouons comme on aime jouer+. Il fallait un déclic, et ce déclic c'est la joie qu'on a mis sur le terrain, les sourires", a commenté Ngapeth au micro de la chaîne L'Equipe.

    La star a livré un match exceptionnel (26 points). C'est lui qui a relancé les Bleus par une superbe série de services alors que le match avait mal commencé. Ensuite il a été incontrôlable au filet et indestructible en réception alors que les Polonais le ciblaient systématiquement.

    Jenia Grebennikov, Kevin Tillie, Benjamin Toniutti, toute l'équipe s'est jetée sur toutes les balles, remontées au besoin avec les pieds, pour surclasser les champions du monde en titre. Un exploit digne d'une médaille mondiale.

    Les hommes de Laurent Tillie doivent maintenant prier pour que les circonstances qui ne dépendent pas d'eux soient réunies pour qu'ils aillent à Turin, sinon la déception sera atroce.

    "Si on passe par le trou de souris on n'aura plus peur de rien. J'espère que le plus beau reste à venir", a dit Ngapeth.

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