Le Comité 150 ans après a organisé deux journées d’animation, vendredi et samedi, au Mwâ Kââ, à l’occasion du 24-Septembre et de la Fête de la citoyenneté. Un temps fort d’échange et de parole marqué, cette année encore, par la réaffirmation de l’identité pays. Mais aussi par la célébration des 30 ans de la naissance du kaneka, qui a donné lieu à de nombreux concerts libres avec des pointures du genre. Texte : Joanna Jullien / Photos : Julien Cinier
Théo Menango, Jean-Pierre Swan, Kirikitr, Kadelly, JVDK, etc. Pour marquer ces deux jours d’animations et célébrer les 30 ans du kaneka, les concerts, et les styles musicaux (folk, groove, tchap, etc.) se sont enchaînés vendredi et samedi sur la scène libre.
« C’est un espace de parole qui permet de se rencontrer et d’échanger sur l’identité pays ». Sylvestre Newedou, le président du Comité 150 ans, espère pouvoir apporter, grâce aux réflexions menées, une vision différente au débat public : celle des associations.
« Ça ne désemplit pas depuis ce matin », confie Madeleine, sur le stand de la commission politique et citoyenneté du FLNKS. Elle proposait aux visiteurs de vérifier si leur nom se trouvait bien sur les listes électorales. Dans le cas contraire, les militants les renseignaient sur les démarches à effectuer. Ils proposaient également d’acheter le journal du parti, La voie du FLNKS, de retour après un sommeil de deux ans.
La diversité et la découverte étaient à l’honneur avec des stands de produits locaux, de plantes ou de barquettes variées. Marie-Luce, de Païta, proposait de la vannerie en jonc, moins connue que celle en pandanus.
Kapoa Tiaou a lui improvisé une sculpture sur le thème de la mer. Selon lui, « le Kanak doit garder un lien avec sa culture et son histoire, et retrouver sa place dans son pays ».



