HISTOIRE. Le 12 mars 1942, des milliers de soldats américains débarquaient sur le Caillou. Et avec eux, leurs Jeep, en passe de devenir mythiques. Soixante-quinze ans plus tard, les passionnés de ce symbole de la Seconde Guerre mondiale défilent sur les baies de Nouméa, bannière étoilée au vent. Rencontre avec le Jeep army club calédonien, qui fêtera cette année son vingtième anniversaire.
1 > Pour son vingtième anniversaire, l’association projette de restaurer un véhicule de transport de troupes de la marque Chevrolet. Il rejoindra la flotte d’une vingtaine de Jeep et de deux Dodge.
2 > Rien n’est laissé au hasard chez ces collectionneurs, flanqués des symboles de l’armée américaine de la tête aux pieds. Comme Jean-Claude Fleurot, qui possède deux Jeep.
3 et 4 > La passion des Jeep et, au-delà, des États-Unis, est avant tout une histoire de famille. A l’image du petit Ryan, âgé de 2 ans (en bas), qui défilait hier matin aux côtés de son père, Jérôme Luciano-Wiart, lui-même « contaminé » par son père, Jean-Paul. Son grand-père était, quant à lui, membre du Bataillon du Pacifique. « Dans la famille, on possède trois Jeep. Je crois bien que c’est héréditaire », sourit le vice-président du Jeep army club calédonien.
5 > Cinq années ont été nécessaires pour restaurer cette Jeep de l’armée française. « Le gros souci, c’est la carrosserie, ça peut coûter très cher. » Un véhicule en bon état se vend à hauteur de 3,5 millions de francs.
6 > « C’est la guerre ! », crient des enfants sur le passage du cortège sur l’anse Vata. Le défilé a attiré les regards et suscité les applaudissements tout au long du parcours, des plus jeunes comme des plus anciens. « C’est beaucoup d’émotion. Quand je les vois passer, j’ai l’impression de faire un retour dans le temps », confie une passante.



