C’est parti pour deux semaines d’activités essentiellement manuelles. Hier, le Dock socioculturel a accueilli une vingtaine de personnes qui participaient à différents stages artistiques : vannerie, peinture et multimédia. L’objectif ? Perfectionner la technique des participants déjà initiés. Mais qu’on ne s’y trompe pas : les novices sont également les bienvenus. Tous peuvent prendre part à ces activités jusqu’au 3 février. Textes et photos : Sophie Boltz
L’heure était à la concentration hier matin, au Dock socioculturel. Quelques participantes ont commencé à confectionner des nattes en pandanus destinées à la coutume.
Un véritable savoir-faire qui demande beaucoup de doigté. En après-midi, un atelier est réservé, lui, à la vannerie à partir de jonc.
Après une matinée bien remplie, la pause déjeuner qui peut désormais se faire sur place est bien méritée. Les enfants, qui sont surveillés, peuvent même jouer à des jeux de société.
Autre ambiance dans la bibliothèque. Une dizaine de jeunes vacancières suivent une courte formation à l’histoire de l’art océanien. Avec pour mission : la réalisation d’une peinture d’ici vendredi. Une première. Aiguillées par l’intervenante artistique Denise Tiavouane, les participantes ont commencé par effectuer des recherches sur Internet pour apprendre à différencier arts mélanésien, micronésien et polynésien. « Elles recherchent des objets qui se rapportent à chaque forme d’art », explique Denise Tiavouane.
Quelques clics plus tard, les vacancières réalisent leur première esquisse. Des premiers jets prometteurs. Et les activités, elles, ne font que débuter. Il reste encore des places à la journée ou à la semaine pour les stages consacrés à la vannerie en pandanus et en jonc, ainsi qu’au multimédia et à la photo. On peut y prendre part dès l’âge de 7 ans.



