Coup d’essai réussi pour le Salon international du livre océanien (Silo) qui s’est tenu pour la première fois au centre Tjibaou du 6 au 9 octobre. Une très belle édition pour la qualité des débats, des interactions et la diversité des activités proposées au public. En témoignent les 2 000 personnes qui sont venues à la rencontre des auteurs océaniens et profiter de cette fête culturelle. Texte et photos : Esther Cunéo et Cyril Terrien
Si le Silo n’a pas vocation à vendre, il n’en reste pas moins une vitrine pour les auteurs océaniens.
Si les débats de jeudi et vendredi s’adressaient un peu plus à un public averti, le week-end a permis à des auteurs comme Paul Tavo, Peter Sipeli et Chantal Spitz d’éclairer un public plus large sur l’identité océanienne à travers l’écriture.
Gildas Gâteblé, ingénieur de recherche à l’IAC, s’est vu remettre le prix Popaï du Silo pour son livre Flore ornementale de Nouvelle-Calédonie, fruit de 15 ans de recherche, aux éditions Au vent des îles. Chantal Spitz a reçu la deuxième pieuvre du prix Popaï pour son livre Carte postale, tandis que Patrick Zaoui pour Sang mêlé, aux éditions Madrépores (absent sur la photo) a reçu le prix Michel Lagneau.
Dans la kyrielle d’animations proposées, les dessinateurs Jar, AB, Frédéric Pillot, Niko, et Fly se sont livrés au jeu « Tac au tac ». Sur des thèmes tirés au hasard, comme ici sur le mot « écrire », les dessinateurs ont improvisé des fresques.
Théâtre, conte, musique, slam : ouverts gratuitement pendant les quatre jours de cette grande fête culturelle, les espaces du centre ont accueilli un public en nombre ce week-end. Le spectacle de la compagnie Les Argonautes a eu un certain succès.



