Ville en images. Chaque mardi, retrouvez notre rubrique qui observe les communes de l’agglo par le petit bout de la lorgnette. Du ciel à la mer, Nouméa est une ville teintée de bleu nuancé. Naturel ou artificiel, le jaune s’y invite en revanche plutôt par touches. Ici comme ailleurs, c’est la couleur de l’été, de la chaleur, mais aussi de l’inattendu ou du temporaire. Petit échantillon cueilli au fil des rues.
1 > Il est la star de l’été. Celui qui annonce les vacances aux enfants en décembre. Si le flamboyant rouge est partout dans la ville, le jaune est un peu plus rare. A la Vallée-du-Tir, difficile de ne pas se laisser surprendre par l’éclat de celui que l’on appelle aussi, et à juste titre, l’arbre de feu.
2 > New York a ses yellow cabs, Nouméa ses taxis boats. C’est toute la journée que ces petits bateaux jaunes tracent des pointillés sur le bleu de l’Anse-Vata. Ce jaune puissant leur permet aussi d’être bien visibles des usagers de la mer, comme les véliplanchistes, avec qui ils partagent le plan d’eau.
3 > Au centre-ville, les commerces sont nombreux à parier sur le jaune pour se démarquer. Les parkings s’y mettent aussi. Rue de Verdun, un mur jaune fait entrer le soleil dans la grisaille minérale des automobilistes pressés.
4 > Sur le coaltar, c’est la couleur des travaux, du temporaire, du danger aussi. Régulièrement, les ouvriers dissimulent la grise robe de la ville sous de beaux aplats de jaune. Malheureusement, ce sont plutôt les mégots qui égayent les nouvelles dalles sombres des trottoirs.
5> Sur les îlots, aussi, le jaune a sa place. Au phare Amédée, la civilisation s’invite avec cette boîte les pieds dans le sable. Une rencontre insolite pour les touristes en quête de dépaysement.



