Retrouvez chaque mardi notre rubrique qui observe les communes de l’agglomération par le petit bout de la lorgnette. Aujourd’hui, coup de projecteur sur les constructions hospitalières anciennes, parfois classées. Si certains bâtiments sont aujourd’hui inoccupés, d’autres continuent d’accueillir du public et d’autres encore sont concernés par le déménagement prochain au Médipôle. Textes : J.D.
Construit à partir de 1868, l’hôpital qui deviendra le CHS Albert-Bousquet héberge les derniers bagnards du territoire avant de devenir un établissement d'assistance publique. Durant la Guerre du Pacifique, on y détient des ressortissants des puissances de l’Axe, notamment des Japonais.
Fermé au public depuis de nombreuses années, le vaste édifice en pierre du Bâtiment cellulaire de l’hôpital du Marais, à Nouville, date de 1881. Il était voué à l'accueil de 24 « aliénés ».
Le centre médical du Col de la Pirogue, plus communément appelé sanatorium, est créé en 1951 pour l’accueil des tuberculeux. Il recevait, depuis les années 1980 et jusqu’à sa fermeture en mai 2015, des patients n’ayant plus besoin de soins aigus, mais dont la pathologie nécessitait un accompagnement.
Après plusieurs tentatives d’installation de léproseries, les malades sont regroupés à Ducos, en 1918. Installé sur l’ancien site du bagne, le centre Raoul-Follereau aura abrité jusqu’à 300 malades dans les années 1940. Le centre a fermé en février dernier.
La construction d’un hôpital militaire débute en 1873, en lieu et place du fort Constantine, qui fonde Port-de-France. Devenu hôpital colonial en 1930, le bâtiment prendra le nom d'hôpital territorial Gaston-Bourret en 1953.



