Chaque mardi, retrouvez notre rubrique qui observe les communes de l’agglo par le petit bout de la lorgnette. Aujourd’hui, alors que la Semaine européenne de réduction des déchets vient de se terminer, petite visite guidée des dépotoirs sauvages qui enlaidissent le paysage. Des montagnes d’immondices qui repoussent toujours, en dépit de l’action des services de propreté et de celle des bénévoles.Textes et photos : A.Dumté, A.Tejero, J.Jullien et J.Samperez
Autour de l’ISD (Installation de stockage des déchets) de Gadji à Païta, s’accumule une grande quantité de déchets jetés sauvagement dans la mangrove. Comme ici, à quelques dizaines de mètres de l’entrée du dépotoir, où des montagnes de détritus sont balancées sans scrupule. La mairie tente bien de retirer les immondices régulièrement, mais rien n’y fait.
La pluie tombe sur la route du Mont Té à Montravel. Or les cartons jetés le long de la route sont secs. Peut-être viennent-ils juste d’être déposés, après le nettoyage de ce dépotoir sauvage connu.
Devant le Squat Yelos, à Magenta, un tas d’ordures revient régulièrement. Selon Simone, une habitante, les services s’en occupent environ une fois par mois. La déchetterie qui se trouve en face ? « On y apporte ce qu’on peut mais c’est dangereux de traverser la route et tout le monde n’a pas de brouette. Certains ont honte aussi. »
A Nouville, avant le Kuendu Beach, le paysage n’a rien d’une carte postale à cause de ce dépotoir sauvage récurrent.
A Dumbéa-sur-Mer, dans le secteur d’Apogoti, chantiers, habitations et mangrove ne font pas bon ménage. A en croire les riverains de ce quartier en plein essor, parmi les pollueurs, quelques sociétés de construction qui ne se gêneraient pas pour déverser leurs gravats.



