Retrouvez chaque mardi notre rubrique qui observe les communes de l’agglomération par le petit bout de la lorgnette. Aujourd’hui, coup de projecteur sur les horloges nichées çà et là. Celles à cadran n’ont pas dit leur dernier mot, n’ont pas fait retentir leur dernier tintement. Tantôt discrètes, tantôt imposantes, parfois hors du temps, elles cohabitent avec les nombreuses horloges numériques. Textes et photos : Sophie Boltz, Julien Cinier, Thierry Perron et Françoise Tromeur
Tic-tac. Tic-tac. L’horloge de la cathédrale Saint-Joseph surplombe le Quartier-Latin. Sur certains des quatre cadrans de cuivre rouge émaillé courent toute la journée des aiguilles en tôle d’acier. L’horloge a été bénie par le père de Fenoyl, puis mise en mouvement le 2 juin 1912, lors de la fête de la Sainte-Trinité.
Quoi de plus important que les horaires, lorsqu’on s’apprête à prendre le bus ? A la gare routière de Moselle, les passagers dépourvus de montre peuvent compter sur l’horloge numérique. Avec ses chiffres rouges sur fond noir et son emplacement stratégique, elle est immanquable.
Changement de décor au Bingo, à deux pas du Quai-Ferry. Ici, point de sobriété. L’horloge numérique, entourée d’étoiles, affiche gaiement ses couleurs qui lui donnent un air de fête.
Les bénévoles qui l’ont construite il y a environ dix ans, au Vallon-Dore, ne sont pas peu fiers de l'église Sainte-Thérèse. Au clocher duquel trône une belle horloge à cadran.
Une fois n’est pas coutume, en plein centre-ville, le temps semble avoir suspendu son vol. L’horloge de cette antenne provinciale ne sonne plus. Elle n’a plus d’aiguille. Comme un vestige d’une époque révolue.



