Villes en image. Chaque mardi, retrouvez notre rubrique qui observe les communes de l’agglo par le petit bout de la lorgnette. En cette période estivale, il y a des plages où il faut parfois jouer des coudes pour poser sa serviette. La Baie-des-Citrons ou le Château Royal, par exemple. Mais il y en a d’autres. Même en ville. Des plages oubliées, bien souvent désertes. Plus difficiles d’accès, il ne faut pas forcément faire des kilomètres pour en profiter. Textes : S.C. et A.T. / Photos : Anthony Tejero et Cyril Terrien
À Païta, ce ne sont pas les plages de sable qui manquent. Encore faut-il les trouver… Car malheureusement, dans cette commune, la plupart du domaine public maritime n’est pas en libre accès, accaparé par des lotissements et des terrains privés. Pourtant, il suffit parfois de ruser en grimpant une colline ou en se faufilant sur un sentier encadré de brousses pour découvrir des spots quasi déserts. Comme ici, le long de la Pointe Maa, derrière la baie Toro.
Les amateurs de golf la connaissent bien. Cette petite plage étroite, qui se découvre à marée basse, est située à Tina, devant la mangrove. On y accède par le parking du centre Tjibaou, via une petite route en terre un peu cabossée. Tranquillité assurée. À quelques moustiques près…
Au départ de la mise à l’eau des Béatitudes, au sud de Plum, une simple promenade en direction de la plage de Carcassonne réserve quelques belles baies de sable noir encore sauvages.
Plongée dans le passé à Nouville. L’eau y est d’un bleu clair et les vieilles pierres lui apportent un cachet particulier. À l’abri des regards, derrière le CHS, l’adresse est connue des pêcheurs, notamment.
A Païta, tout le long du littoral, des kilomètres de plage déroulent leurs paysages essentiellement fréquentés par quelques privilégiés. Mais en ouvrant l’œil, il existe toujours quelques façons officieuses pour y accéder depuis la route…



