Le sud de la côte Ouest a fait partie des zones les plus touchées par le passage de Cook. Mardi matin, un sentiment domine : « ça aurait pu être bien pire ». Seuls quelques dégâts matériels sont à déplorer, mais la force des vents a rappelé de douloureux souvenirs. Seules craintes confirmées : celles des agriculteurs, dont les récoltes sont perdues et les champs rendus impraticables par les inondations.
1 > La Néra est une habituée des grandes crues, et les riverains ont beaucoup surveillé son niveau, entre lundi après-midi et mardi matin. « Cela a été une très longue nuit », expliquait une habitante de la Roche, hier matin, alors qu’un lac boueux s’étendait depuis le pont de la Néra jusqu’au village de Bourail.
2 > À Bourail, ou ici à La Foa, beaucoup d’enseignes n’ont pas résisté à la force des vents. Mais les propriétaires de magasin ou de station avaient pris soin de protéger les entrées ou le matériel.
3 > Les drapeaux qui flottent sur la mairie de Moindou témoignent du passage de Cook. Pas de jaloux : les deux sont déchirés. « C’est ça aussi l’égalité ! » rigole le maire, Joseph Peyronnet.
4 > Le maire de Moindou constate les dégâts dans l’école publique de la commune. En plus des arbres arrachés et du matériel extérieur envolé, la toile qui ombrage le terrain de jeux des enfants s’est déchirée. « Ils nous avaient dit que c’était résistant aux cyclones, note le maire. Maintenant on a la preuve ».
5 > L’exploitation de Guy Moulin, à Bourail a été entièrement inondée pendant la nuit. La récolte est perdue, les terres déjà préparées inutilisables. Si l’agriculteur avait pris soin de débâcher les serres et d’enlever les engins agricoles, les tuyaux d’irrigation, eux, étaient restés. Et ont été balayés.



