FAITS DIVERS. Cela fait désormais 182 jours que le navire s’est échoué sur le récif Durand, au large de Maré. Un travail titanesque s’est engagé pour sortir ce monstre des mers dans ce qui ressemble fort à une course contre la montre. Après trois semaines d’efforts, les soutes de fioul lourd sont entièrement vidées des impompables. Thierry Lataste, le haut-commissaire, l’assure : « le risque d’une pollution majeure par les hydrocarbures est clairement écarté ».
Textes : J.-A.G.-L.
Photos : Marine nationale et Forces armées de la Nouvelle-Calédonie
Depuis que le Kea Trader s’est brisé en deux, il n’est plus possible de le sortir du récif. Il faudra donc le démanteler sur place. Un chantier titanesque, certainement une première mondiale, s’annonce. « Un appel d’offres mondial a été lancé aux sociétés spécialisées. Les réponses devaient être données à l’armateur le 15 décembre. Il est en train de les examiner », a déclaré Thierry Lataste, le haussaire.
La société d’assistance Ardent, qui a profité de conditions météorologiques favorables, a annoncé avoir retiré environ 150 m3 de matériels électronique, matelas, mobilier, annexes. Il reste 99 conteneurs à bord du navire, dont 86 sont vides.
Les soutes de fioul lourd, pompées depuis août, sont entièrement vidées des impompables. Le risque d’une pollution majeure est clairement écarté, annoncent les autorités.
De petites quantités de fioul restent emprisonnées dans certaines parties inaccessibles du bateau. Le dispositif antipollution de la société Briggs a été recalibré et renforcé.
Des conteneurs, vides, sont déchargés, coupés en trois sections et transportés par hélicoptère vers une barge.



