Comme chaque année depuis neuf ans, la Fédération des artistes et des intervenants culturels nengone a organisé sa fête de la musique aux quatre coins de l’île. Une façon d’aller à la rencontre du public dans des lieux inhabituels et de se retrouver entre artistes en fin d’année, « quand tout est plus léger », dira Jean Waheo, chef d’orchestre de l’événement. Retour en photos sur cinq jours très rythmés. Textes et photos : Sophie Mendes
Le mercredi 30 novembre, les artistes ont animé la Fête de la musique au sein du dispensaire de Tadine. Ils ont offert aux mamans de l’île de se joindre à eux à l’occasion de la marche qu’elles menaient ce jour-là contre les violences faites aux femmes.
La veille, ce sont les enfants de l’école primaire de La Roche qui ont profité du spectacle sous le faré de leur cour de récréation. Aux commandes du son, Wijue Wadrawane, par ailleurs enseignant spécialisé dans cet établissement.
C’est au centre culturel de Hnaenedr que s’est déroulé le concert appelé « Fusion », car il réunissait les artistes de toute l’île. S’ils sont tous de tribus différentes, ils ont la musique en commun. La générosité, comme celle du groupe Etoile du sud, a poussé la soirée jusque tard dans la nuit du jeudi 1er décembre.
La semaine musicale s’est terminée au sein du collège de La Roche où Dick Buama (Gurujele et Dick & Hnatr) est enseignant spécialisé. Malgré la fatigue des derniers jours, de nombreux artistes ont répondu à son invitation, dans un même état d’esprit : « On honore la musique, pas nous. » Collégiens, personnels et parents étaient justement réunis vendredi 2 décembre à l’occasion de la fête de fin d’année.
C’est dans le collège privé de Taremen à Tuo que les festivités ont été lancées lundi 28 novembre par le président de la Fédération. Charles Washetine, leader d’un des groupes les plus anciens de l’île, est à l’origine de cette Fête de la musique en pays nengone.



